Aux Etats-Unis, une centaine de responsables politiques et religieux se sont rassemblés ce mercredi à New York pour dénoncer les propos de Donald
Aux Etats-Unis, une centaine de responsables politiques et religieux se sont rassemblés ce mercredi à New York pour dénoncer les propos de Donald Trump. Le candidat à l’investiture républicaine a déclaré mardi qu’il fallait interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis (voir ici)
L’homme est coutumier des phrases chocs, mais là, “trop, c’est trop”, ont dit à l’unisson ces représentants politiques et religieux.
Et d’indiquer qu’un tel individu n’avait pas sa place dans la course à la Maison-Blanche.
Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que ces propos suscitent l’indignation.
A Londres, on dénonce aussi les propos anti-musulmans de Trump.
Le maire de Londres, Boris Johnson, a ironisé :
“J’inviterais bien M. Trump à venir ici mais je ne voudrais pas exposer les Londoniens au risque inutile de rencontrer M. Trump“.
Une pétition a été lancée sur le site du Parlement britannique, pour appeler à empêcher l’entrée de Donald Trump au Royaume-Uni. En quelques heures, cette pétition a déjà reçu plus de 300 000 signatures.
Par ailleurs, en Ecosse, Par ailleurs, le gouvernement local d‘Édimbourg a annoncé qu’il retirait à M. Trump, le titre “d’ambassadeur d’affaires” qu’il occupait depuis 2006, estimant que l’homme n‘était “plus qualifié” pour en bénéficier. Peu après, c’est l’université Robert Gordon (RGU) d’Aberdeen qui a indiqué qu’elle lui retirait un doctorat honorifique.
Le tollé soulevé par ses propos ne semble pas entraver la détermination du milliardaire. L’homme est toujours en lice pour obtenir l’investiture républicaine, mais il n’exclut pas de se présenter comme candidat indépendant”.
A new poll indicates that 68% of my supporters would vote for me if I departed the GOP & ran as an independent. https://t.co/ztP5d2ctZl
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 Décembre 2015