Dans la ville de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, se dresse une sculpture en pierre représentant un chariot ambulant. Elle a été érigée à
Dans la ville de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, se dresse une sculpture en pierre représentant un chariot ambulant. Elle a été érigée à la mémoire de Mohamed Bouazizi, ce jeune vendeur qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010. Un geste qui allait déclencher un soulèvement populaire. C‘était le début des printemps arabes.
5 ans après, quelques cérémonies étaient organisées à travers le pays.
Houcine Abassi est le secrétaire général de l’UGTT. Ce syndicat fait partie du quartet d’associations qui a reçu le prix Nobel de la paix cette année.
“Suite à cette distinction, a-t-il expliqué, nous avons participé à de nombreuses réunions durant lesquelles nous avons plaidé pour la paix. Notre souci, c’est aussi d’alerter les autorités sur le sentiment d’abandon qui prévaut dans plusieurs régions“.
Car si la Tunisie peut se targuer d’avoir réussi à engager sa transition démocratique, à la différence des autres pays arabes, en revanche, la situation économique est toujours précaire. Le chômage élevé. Et la sécurité loin d‘être assurée. Pour preuve les attentats terroristes perpétrés ces derniers mois, ce qui contribue à nourrir une certaine désillusion, 5 ans après ce qu’on avait appelé “la révolution de jasmin”.
Pour aller plus loin
>> “Tunisie: la «banalisation» du suicide depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi”, article à lire ici