Un “moteur caché” a été découvert dimanche dans le vélo utilisé la veille par la Belge Femke Van den Driessche lors des Championnats du monde de cyclo-cross à Heusden-Zolder en Belgique. “Nous pensons clairement qu’il y a eu fraude technologique” a déclaré Brian Cookson, le président de l’Union Cycliste International (UCI) lors d’une conférence de presse.
La jeune coureuse de 19 ans se défend pourtant d’avoir triché : “Ce n‘était pas mon vélo mais celui d’un ami, identique au mien, mais qui s’est retrouvé dans mes mains suite à une méprise d’un mécanicien” s’est-t-elle justifiée en larmes lors d’une interview à la chaîne Sporza. “Choquée”, elle a ajouté ne pas craindre l’enquête tout en ayant conscience que “sa carrière est peut-être terminée”. Elle espère avoir droit à une “deuxième chance”.
C’est la première fois dans l’histoire du cyclisme qu’un cas de tricherie mécanique, plusieurs fois suspecté, est avéré. “Le dopage mécanique est désormais une réalité” selon Brian Cookson. Par dopage mécanique, on entend généralement une aide illicite à la performance via un moteur électrique miniaturisé caché dans les tubes du vélo ou un système d’entraînement au niveau des roues.