Le régime syrien, appuyé par les frappes russes, a fait une importante percée militaire à Alep, ville tenue partiellement par les rebelles. Hier
Le régime syrien, appuyé par les frappes russes, a fait une importante percée militaire à Alep, ville tenue partiellement par les rebelles. Hier, l’armée est parvenue à couper leur principale route d’approvisionnement en provenance de Turquie. Ce serait la plus importante avancée du régime dans la province depuis 2012.
Si les forces pro-régime parviennent à bloquer la seule ouverture au Nord-Ouest d’Alep, les rebelles seront totalement assiégés.
Elles ont aussi brisé le siège imposé depuis plus de trois ans par des rebelles islamistes aux localités chiites de Nebbol et Zahra.
Après six jours, les négociations de paix à Genève ont été suspendues mercredi, théoriquement jusqu’au 25 février. Damas a rejeté l‘échec du processus sur l’opposition, qui aurait “refusé de prendre part à des discussions sérieuses avec l‘émissaire de l’ONU”.
“Les développements militaires sur le terrain ont été cruciaux. J’ai remarqué que leur décision de se retirer est survenue après l’ouverture de la route de Nebbol à Zahra”, affirme Bachar al-Jafaari, l’ambassadeur syrien à l’ONU.
A son arrivée à Genève, l’opposition affirmait attendre un geste prouvant la bonne volonté du régime.
“On est venu à Genève pour prouver au monde que ce régime ne croit pas en une solution politique: ni lui, ni ses alliés”, a déclaré Riad Hijab, coordinateur de l’opposition syrienne.
L’opposition affirme être venue avec l’assurance que le processus humanitaire allait débuter. Elle assure qu’elle ne reviendra pas tant que cette demande ne sera pas satisfaite.