Les 17 pays du Groupe international de soutien à la Syrie se retrouvent ce jeudi à Munich pour tenter d'arriver à un cessez-le-feu avant la reprise des pourparlers de paix le 25 février.
La tâche s’annonce compliquée pour John Kerry et les grandes puissances à Munich.
La capitale de Bavière accueille ce jeudi les 17 pays du Groupe international de soutien à la Syrie pour essayer de forger une solution au conflit.
Ce sommet intervient deux semaines avant la reprise des pourparlers de paix entre le régime et l’opposition syrienne et risque de tourner une nouvelle fois à l’affrontement verbal entre la Russie et les Etats-Unis.
Washington, mais aussi Paris ou Londres, demandent à Moscou de cesser ses “bombardements aveugles” en Syrie.
“Nous jugeons inacceptables les déclarations des représentants américains affirmant que la Russie utilise des bombes sans guidage, qui tueraient des civils. Ce ne sont que spéculations, rien ne vient appuyer ces déclarations”, a répondu Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe.
#Syrie Les civils fuient Alep par dizaines de milliers alors que le régime est à l'offensive autour d'Alep #AFPpic.twitter.com/ixk1wInGNu
— Agence France-Presse (@afpfr) 5 Février 2016
Sur le terrain, le régime et son allié russe continuent de pilonner Alep et les villes tenues par les rebelles.
La Russie dit néanmoins venir à Munich avec des idées pour instaurer un cessez-le-feu, elle aurait proposé de le mettre en place à partir 1er mars, selon certaines sources.