On ne plaisante pas avec l’ETA à Madrid. Deux marionnettistes l’ont appris à leurs dépends. Ils ont été interpellés pour avoir fait référence à
On ne plaisante pas avec l’ETA à Madrid. Deux marionnettistes l’ont appris à leurs dépends. Ils ont été interpellés pour avoir fait référence à l’organisation séparatiste basque lors d’un spectacle de Guignol.
Ils ont été accusés “d’apologie du terrorisme” mais remis en liberté.
L’un des personnages du spectacle brandissait une pancarte faisant référence à l’ETA, avec ce slogan “Gora Alka-ETA”, rappelant “Gora ETA” – “vive l’ETA” en basque – et qui se voulait selon les organisateurs un jeu de mots évoquant aussi l’organisation jihadiste Al-Qaïda, par homophonie avec “Alka-ETA”.
Le spectacle “tous publics” était présenté dans le cadre du carnaval de Madrid. Les responsables de la programmation du carnaval ont été démis de leurs fonctions.
L’Association de victimes du terrorisme (AVT), regroupant notamment des victimes de l’ETA, a porté plainte contre la maire de Madrid, estimant qu’il y avait eu “une atteinte grave à la mémoire des victimes, une humiliation, un geste de mépris banalisant la violence”.
Les deux marionnettistes restent placés sous contrôle judiciaire.