Grande-Bretagne : réactions au "Statut spécial" négocié à Bruxelles

Grande-Bretagne : réactions au "Statut spécial" négocié à Bruxelles
Par Euronews
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Comment est perçu le renforcement du “statut spécial” de la Grande-Bretagne au sein de l’UE à Londres? La presse, tout d’abord est plutôt sceptique

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Comment est perçu le renforcement du “statut spécial” de la Grande-Bretagne au sein de l’UE à Londres? La presse, tout d’abord est plutôt sceptique. Si The Guardian, europhile, invite les électeurs à “examiner très sérieusement les réformes”, The Daily Telegraph affiche la déception en évoquant de “Maigres gains”, tandis que The Time titre : “les rivaux de l’UE font monter la pression sur Cameron”.
Quant au Britanniques, ils restent divisés :

“Je suis en grande partie pour rester dans l’Europe. Je pense juste que les deux dernières semaines, avec Cameron, les ministres et les premiers ministres de l’Europe, il y a eu une sorte de poudre aux yeux. Ils essaient de nous dire qu’ils ont changé quelque chose, mais je ne suis pas sûr qu’ils aient changé quoi que ce soit”, estime un homme dans les rues de Londres.

“Sans l’Europe, je ne suis pas sûr que le Royaume-Uni survive en tant que pays et beaucoup d’entreprises, en particulier des centres financiers seront perdants, notre économie dépend en partie de l’Europe”, renchérit un autre.

Selon les récents sondages, les Britanniques en faveur d’une sortie de l’UE restent majoritaires. Certains estiment que le flux de travailleurs étrangers vers le Roayume-Uni n’est pas rassurant.

“Je n’aime pas le fait que des décisions au sujet de notre pays soient prises par d’autres. Je pense que nous avons perdu nos contrôles aux frontières. ça ne me dérange pas d’avoir des Européens de l’Est ici mais à condition qu’ils respectent nos règles”, explique une femme.

“Trop de gens viennent ici pour profiter des aides de l’Etat, ils ne font rien, ce n’est pas bien”, déplore un homme.

Ce samedi, amorçant sa campagne en faveur du maintien dans l’Europe, David Cameron a estimé que la quitter serait “un plongeon dans l’incertitude” et menacerait l‘économie et la sécurité du pays.
La partie s’annonce délicate.

Avec AFP

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