Un mur de grillage leur barre la route. Nous sommes au poste-frontière d’Idoméni, dans le nord de la Grèce et en un jour et demi de fermeture de la
Un mur de grillage leur barre la route.
Nous sommes au poste-frontière d’Idoméni, dans le nord de la Grèce
et en un jour et demi de fermeture de la frontière avec l’ex République yougoslave de Macédoine, environ 5000 candidats à l’exil se sont retrouvés bloqués.
Vendredi, la Slovénie, la Croatie, la Serbie et l’ex République yougoslave de Macédoine ont annoncé qu’elles limitaient à 580 le nombre de personnes transitant chaque jour vers l’Europe du Nord.
Un chiffre bien en deça des flux quotidiens de migrants sur le territoire.
Ce durcissement, à travers l’Europe, des conditions de circulation des réfugiés ont engendré plusieurs rassemblements samedi.
“Non à la guerre”, “non aux armes”, “bienvenue aux réfugiés”, ont clamé des manifestants à Séville en Espagne.
Ils étaient à l’unisson avec ces slogans, les quelque 200 protestataires réclamant l’ouverture des frontières devant l’ambassade d’Autriche, alors que Vienne a décidé la semaine dernière de limiter l’entrée des migrants sur son territoire.
Des manifestations ont également été organisées dans 5 villes allemandes, à Paris, et puis à Bruxelles, où environ 3000 personnes se sont réunies pour réclamer des voies de passage sûres et rappeler les traversées périlleuse en mer.
363 personnes ont péri en Méditerranée depuis le début de l’année.
Avec AFP