Défis sécuritaires nucléaires : Kim Jong-un et Daech, deux menaces potentielles

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Par Beatriz Beiras
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La menace atomique nord-coréenne, c’est l’un des plus grands défis de la sûreté nucléaire mondiale. Le lancement d’une fusée en février dernier par

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La menace atomique nord-coréenne, c’est l’un des plus grands défis de la sûreté nucléaire mondiale.

Le lancement d’une fusée en février dernier par le régime de Pyongyang a été considéré comme un essai déguisé de missile balistique longue portée et condamné par l’ONU.

La fusée, officiellement, était sensée envoyer un satellite dans l’espace, mais selon Kim Jong-un, son pays devrait rapidement tester l’explosion d’une ogive nucléaire.

En janvier, la Corée du Nord avait réalisé un quatrième essai nucléaire, une bombe à hydrogène selon les Nord-Coréens.

Malgré le vote de sanctions sans précédent, y compris par Pékin, lors du Conseil de Sécurité le 2 mars, Pyongyang continuent de menacer régulièrement son voisin du sud et même les Etats-Unis.

Bombe sale ?

L’autre grande menace, c’est le scénario catastrophe d’un attentat terroriste nucléaire au moyen d’une “bombe sale” qui entrerait en possession des jihadistes de Daech.

Lors des perquisitions menées en décembre, en Belgique, chez l’un des suspects des attentats de Paris, la police avait trouvé une vidéo d’une dizaine d’heures épiant les allées et venues personnelles d’un haut responsable du Centre d‘études nucléaires de Mol. Une vidéo réalisée par les deux kamikazes des attentats de Bruxelles, les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui.

Depuis cette découverte, la sécurité autour des centrales belges a été encore renforcée. Et ce, d’autant plus qu’un réacteur de la centrale de Doel avait subi un acte de sabotage en 2014, et que son auteur n’a jamais été retrouvé.

Outre le risque direct d’une attaque contre une installation nucléaire, les experts craignent des vols de matériaux radioactifs. Couplés à des explosifs conventionnels, ces matériaux constitueraient une “bombe sale” dont les dégâts seraient potentiellement dramatiques.

En vingt ans, l’Agence internationale de l’Energie Atomique a recensé 2 734 cas de trafic, de détention illicite, de perte ou de vol de matériaux nucléaires. Et son directeur Yukiya Amano estime que ce n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg.

Le cas le plus récent date de novembre dernier. Cet engin à rayons gamma, utilisé pour détecter des défauts de soudure dans les oléoducs, avait été volé dans un entrepôt de la société Weatherford à Bassorah, en Irak.

Ce matériel, classé catégorie 2 par l’AIEA, peut entraîner des blessures permanentes ou être fatal s’il n’est pas manipulé correctement.
Par chance, il a été retrouvé en février dans une décharge, sans avoir été endommagé. Selon les autorités de Bassorah, les voleurs n’ont probablement pas pu trouver à le vendre et s’en sont débarrassé.

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