Le cabinet d’avocats Mossack-Fonseca, dont plusieurs millions de documents ont fuité dans la presse, les fameux Panama papers, a été perquisitionné
Le cabinet d’avocats Mossack-Fonseca, dont plusieurs millions de documents ont fuité dans la presse, les fameux Panama papers, a été perquisitionné mardi par la police panaméenne.
L’objectif: mettre la main sur des preuves d’activités illégales de Mossack-Fonseca, au regard de la loi panaméenne.
Dans un communiqué de presse, le gouvernement explique procéder aux mêmes opérations dans des filiales du groupe. Car le Panama qui vient d‘être réinscrit sur la liste noire française des paradis fiscaux veut afficher sa bonne foi
#PanamaPapers Perquisitions dans les locaux de Mossack Fonseca https://t.co/OENJbG2YY0#AFPpic.twitter.com/A1GyaFiJpR
— Agence France-Presse (@afpfr) 13 avril 2016
Un peu avant la perquisition, le président du pays, Juan Carlos Varela, a ainsi demandé aux autorités françaises de revoir leur position.
“Si le gouvernement français ne reconsidère pas cette décision, le gouvernement panaméen devra prendre des mesures diplomatiques en réponse à cette mesure unilatérale”, a-t-il expliqué.
Sorti en 2012 de la liste noire, sous le gouvernement Sarkozy, le pays y a été réinscrit le 8 avril dernier.
Selon la France, le gouvernement panaméen n’est toujours pas “à la hauteur” en matière de coopération fiscale, ce qui pourrait déboucher sur des sanctions. Christian Eckert, secrétaire d’Etat en charge du Budget, a évoqué de possibles “retenues à la source” sur les transactions entre la France et le Panama.