L'immigration au coeur des débats sur le Brexit

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Par Euronews
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À moins de deux mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la question de l’immigration est au cœur des débats, si

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À moins de deux mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la question de l’immigration est au cœur des débats, si bien que les observateurs considèrent que le vote sur le “Brexit” sera en réalité un vote pour ou contre l’immigration.

La Grande-Bretagne accueille aujourd’hui trois millions d’immigrés européens, c’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Et malgré le durcissement de sa politique migratoire et le renforcement des contrôles à la frontière avec la France, elle reste perçue comme un eldorado pour les réfugiés et les migrants économiques originaires du Moyen-Orient et d’Afrique. Les partisans du “Brexit” y voient une menace pour la Grande-Bretagne.

“Ceci est un passeport britannique. Et quels sont les deux premiers mots dessus ? Union européenne, a expliqué vendredi Nigel Farage, le leader europhobe du parti UKIP, lors d’un meeting à Londres. Depuis le Traité de Maastricht, nous sommes citoyens de l’Union européenne. Il faut que les gens comprennent pendant cette campagne que l’appartenance à l’UE est synonyme d’immigration incontrôlée. Il faut que les gens comprennent qu’avec ce référendum, il s’agit de reprendre le contrôle de nos vies, de nos lois, de nos frontières. “

Cette rhétorique déplaît aux grands partenaires européens des îles britanniques, qui préfèrent mettre en avant leur bonne santé économique, notamment grâce à l’immigration. “Chacun voit cela selon son point de vue, a déclaré vendredi à Berlin Angela Merkel, la chancelière allemande. Voici le mien : nous souhaitons une Grande-Bretagne forte et économiquement prospère au sein de l’UE. La décision appartient aux citoyens de la Grande-Bretagne.

Selon l’OCDE, le PIB du pays serait 3 % plus faible d’ici 2020 en cas de sortie de l’UE, comparé au scénario d’un maintien dans l’Union. Cela équivaudrait à un coût moyen de 2 900 euros par foyer britannique.

Mais l’argumentaire des europhobes trouve un écho favorable auprès d’une partie de la population britannique, préoccupée par les récentes vagues d’immigration venues d’Europe de l’Est. Les dernières enquêtes d’opinion montrent que le “Yes” et le “No” sont au coude-à-coude, un peu plus de 40 % chacun.

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