Cela ressemble à une tentative de sauvetage.
Cela ressemble à une tentative de sauvetage. Au Royaume-Uni, une pétition réclame la tenue d’un deuxième référendum sur le Brexit. Une demande qui a déjà recueilli plus de 3,7 millions de signatures, alors que depuis le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne, l’heure est à l’incertitude.
Les partisans du Brexit avouent “ne pas avoir de plan” pour la suite politique https://t.co/n71i4WMQMypic.twitter.com/gRdi6MBS05
— L'Express (@LEXPRESS) 27 juin 2016
L’appel a été lancé le mois dernier par William Oliver Healey, qui a pourtant voté pour le Brexit. Le militant redoutait, au départ, que le camp du “In” ne l’emporte. Aujourd’hui, le jeune homme de 27 ans tente de se justifier, et parle d’un “piratage”, dépassé par le succès de son initiative. Mais le nombre de signatures recueillis est déjà contesté, plusieurs dizaines de milliers d’entre elles seraient d’origine frauduleuse, et proviendraient du Vatican ou encore de Corée du Nord, avec un nombre de participants largement supérieur à la population locale recensée. Les autorités parlementaires britanniques ont ouvert une enquête sur la question. Mais le vote qui a eu lieu au Royaume-Uni a déjà fait des émules dans d’autres pays de l’Union. En Slovaquie, le parti europhobe veut lancer une pétition pour organiser une consultation populaire sur une sortie de l’Union. “Je demande à tous les citoyens, militants, associations et partis politiques de nous soutenir dans cette lutte pour la liberté de notre nation et de notre pays”, a déclaré Marian Kotleba, dirigeant du parti populaire-Notre Slovaquie (LSNS), “pour que nous puissions recueillir assez de signatures pour appeler à un référendum dès que possible”. En mars dernier, le parti anti-immigrants a remporté près de 8 % des suffrages lors des législatives en Slovaquie, alors que le pays s’apprête à assurer la présidence tournante de l’Union, dès vendredi.