Levée de rideau sur le nouveau billet de 50 euros

Levée de rideau sur le nouveau billet de 50 euros
Tous droits réservés 
Par Anne Glémarec avec AFP, REUTERS
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La BCE a dévoilé le billet de 50 euros new look ce mardi. Le dernier né de la série Europe arrivera dans vos portefeuilles en avril. Design, chiffres et anecdotes : révélations sur la coupure st

PUBLICITÉ

C’est la coupure la plus utilisée en zone euro : le billet de 50 euros fait peau neuve. La Banque centrale européenne a dévoilé son nouveau look ce mardi.

Un défi aux faux-monnayeurs

Il s’inscrit dans la série Europe, repérable à sa fenêtre qui laisse apparaître par transparence un portrait de la mythique princesse grecque. Sa robe est ocre et porte le fameux numéro émeraude en caractères brillants qui changent de couleur selon l’inclinaison. Autant de défis aux faux-monnayeurs.

Production locale

Le nouveau billet de 50 euros entrera progressivement en circulation à partir du 4 avril 2017. Son espérance de vie est estimée à 4 ans et son coût de production entre 6 et 10 centimes d’euros l’unité. Il sera fabriqué par les banques centrales nationales des 19 pays de la zone euro.

Le nouveau #billet de 50 euros en dates clés : pic.twitter.com/2F2mJJpKnY

— Banque de France (@banquedefrance) 5 juillet 2016

La reine des coupures

Au cours des 15 dernières, la popularité du billet de 50 euros a quadruplé : plus de 8,5 milliards de coupures sont actuellement en circulation – c’est 45% du total ! Un succès alimenté par l’Allemagne et l’Autriche où l’on se méfie des paiements électroniques qui laissent des traces. Rien de tel que l’argent physique : 80% des achats réalisés par les Allemands et les Autrichiens sont réglés en liquide.

Un Allemand transporte en moyenne une centaine d’euros dans son portefeuille. Après conversion, on constate qu’un Américain n’a jamais plus de 40 euros en liquide, et un Suédois, 20 euros environ.

L’argent papier est là pour rester

Avec la nouvelle coupure de 50 euros, la Banque centrale européenne veut souligner son attachement à la monnaie fiduciaire et ainsi rassurer Berlin et Vienne, échaudés par l’annonce en mai de la disparition programmée du billet de 500 euros. La grosse coupure était en effet soupçonnée de faciliter les activités illicites. Mais l’Allemagne et l’Autriche redoutaient que cette décision ne soit un prélude à la disparition de l’argent physique.

Fin du billet de 500 euros : le torchon brûle entre Francfort et Berlin https://t.co/EWWWIr5Lefpic.twitter.com/vV54as5xLT

— euronews en français (@euronewsfr) 6 mai 2016

Le billet de 50 euros n’est pas le premier à bénéficier d’une cure de jouvence.Depuis 2013, les coupures de cinq, dix et vingt euros sont déjà passés par là. Puis viendra le tour des coupures de 100 et 200 euros.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

De nombreux Européens ne comprennent pas les fondamentaux de l'économie

Les Européens à faibles revenus mènent une lutte acharnée contre le coût du logement

Voici pourquoi l'économie allemande reste la plus en difficulté en Europe