Brexit : sauve qui peut sur l'immobilier commercial

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Par Anne Glémarec avec AFP, REUTERS
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La panique des investisseurs qui voulaient récupérer leurs billes a conduit six fonds spécialisés britanniques à geler les retraits cette semaine, comme en 2007.

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Les voies d’eau post-Brexit commencent à apparaître dans le navire britannique. Principale brèche cette semaine : l’immobilier commercial.

Depuis lundi, pas moins de six fonds spécialisés ont brutalement gelé leur activité face à l’afflux d’investisseurs inquiets désireux de récupérer leur mise, entraînant une décote de plus de 15% des propriétés immobilières commerciales.

Ensemble, ces fonds pèsent 15 milliards de livres sterling, soit plus de la moitié de leur secteur d’activité.

Pour David Buik, analyste de marchés chez Panmure Gordon à Londres, “il y a cette inquiétude d’une entrée en récession d’ici le premier trimestre 2017. On assistait déjà à un ralentissement des investissements étrangers dans l’immobilier commercial. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre a parlé d’une chute de 50% du chiffre d’affaires du secteur depuis le premier trimestre. Si cette tendance s’accélère, l’impact sera significatif.

La Banque d’Angleterre a identifié l’immobilier commercial comme l’un des principaux dangers de l’après Brexit. La dernière fois que des fonds avaient gelé les retraits, c‘était en 2007, aux commencements de la crise financière.

Un souvenir suffisamment marquant pour faire plonger la livre sterling à un nouveau plus bas en 31 ans contre le billet vert. Ce vendredi, elle s‘échangeait toujours sous 1,30 dollar.

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