Des conditions de vie "terrifiantes" pour les réfugiés à la frontière serbo-hongroise

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Par Nóra Shenouda
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Röszke-Horgos, principal point de passage à la frontière serbo-hongroise, n’est plus sous le feu des projecteurs.

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Röszke-Horgos, principal point de passage à la frontière serbo-hongroise, n’est plus sous le feu des projecteurs. Pourtant, la situation des réfugiés y est toujours aussi compliquée.
Au cours de l‘été, plus de 100 personnes ont traversé chaque jour la frontière.
Aujourd’hui, elles sont environ 250, la majorité sont originaires d’Afghanistan et du Pakistan.

Dans ce camp de fortune côté serbe, la moindre action s’avère difficile à accomplir : “La police ne nous autorise pas à aller en ville pour nous faire couper les cheveux explique ce réfugié afghan, c’est pour cela que je coupe les cheveux des gens ici gratuitement, donc je ne reçois pas d’argent.”

Pour le porte-parole du bureau hongrois du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), les conditions à Horgos sont très mauvaises, les réfugiés n’ont même pas un endroit convenable pour prendre une douche : “La situation est horrible à tous les égards souligne Ernő Simon. C’est terrifiant de voir que des familles avec des petits enfants, parfois même avec seulement des bébés âgés de quelques jours vivent pendant des semaines sous ces tentes, qui ne sont même pas de vraies tentes ! Ce ne sont que des abris, fabriqués à partir de couvertures, d’imperméables déchirés et de morceaux de nylon”.

Tous ces gens rêvent d‘être admis dans la zone de transit. Car une fois sur le territoire de l’Union européenne, en Hongrie, leur demande d’asile est prise en compte par Budapest.

Mais Victor Orban le Premier ministre hongrois ne veut pas de réfugiés sur son territoire. C’est pourquoi il a fait ériger il y a un an des barrières barbelées le long des frontières serbe et croate du pays. Il organise un référendum le 2 octobre prochain pour légitimer son refus d’accueillir des réfugiés dans le cadre du plan européen de répartition adopté à l’automne 2015.

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