Les dirigeants de l’Union se réunissent en sommet informel, sans le Royaume-Uni, pour lancer le chantier de l’après-Brexit.
PUBLICITÉLes dirigeants de l’Union se réunissent en sommet informel, sans le Royaume-Uni, pour lancer le chantier de l’après-Brexit. De circonstance, l’euroscepticisme, la sécurité, et la crise migratoire seront les principaux sujets de travail.
L’Europe politique et économique est-elle ébranlée par le Brexit ? Surtout pas, clament haut et fort ses dirigeants :
« Je suis absolument sûr du fait qu’ici à Bratislava, déclare Donald Tusk, président du Conseil européen, mais aussi après notre rencontre, nous devons assurer nos citoyens du fait que nous avons appris la leçon du Brexit et que nous sommes capables de ramener la stabilité, notre protection et la sécurité ».
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— EU Council TV News (@EUCouncilTVNews) 15 septembre 2016
Le processus concret de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ne devrait pas commencer avant 2017, mais en attendant, il ne faudrait pas que d’autres pays s’inspirent du choix britannique.
Robert Fico, le président slovaque, en inspectant l’un des lieux de réunion du sommet, l’a rappelé lui-même : « La plus importante tâche de ce sommet est de stopper la vague de pessimisme et d‘éliminer le risque d’une nouvelle série de référendums ou de tentatives d’affaiblir l’Union ».
Les questions de la relance économique et de la crise migratoire divisent énormément les pays membres de l’Union européenne. A Bratislava, l’Union européenne fait sa rentrée avec la gueule de bois…