A Bruxelles, s’est tenue une conférence cruciale pour l’avenir du pays, ravagé la guerre.
PUBLICITÉA Bruxelles, s’est tenue une conférence cruciale pour l’avenir du pays, ravagé la guerre. Le président Afghan, Ashraf Ghani, a rencontré les représentants de plus de 70 pays, dont le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Ce dernier a enjoint les insurgés talibans
à suivre l’exemple du chef de guerre Hekmatyar qui a signé un accord de paix avec le gouvernement afghan, fin septembre.
Federica Mogherini, la haute représentante pour les affaires étrangères de l’Union Européenne a déclaré :
“l’objectif principal de la conférence d’aujourd`hui est que nous nous engagions à soutenir financièrement l’Afghanistan jusqu’en 2020. Le Changement ne se produit pas en une nuit, mais il vient avec le temps. Et nous avons tous la responsabilité de soutenir ce changement en Afghanistan, dans la région et sur la scène internationale“.
L’UE s’engage à verser une aide d’1.2 milliards d’euros par an et attend un même niveau d’engagement de la part de ses alliés internationaux.
L’Afghanistan reste dépendant des aides internationales et d’une présence militaire de l’OTAN, même si certains indices de développement humain évoluent dans le bon sens, notamment la mortalité maternelle et l’espérance de vie.
Tous les yeux sont rivés sur cette conférence de Bruxelles avec l’espoir que des gages sérieux de soutien seront accordés au pays, quinze ans après la chute du régime taliban. En échange d’une aide financière, Kaboul devra s’engager à donner le plus grand nombre de garanties possibles concernant la transparence des réformes et les projets de l’Etat.
Avec agences