Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a fait entrer quelques nouvelles têtes dans son équipe mais il a principalement redistribué les postes.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a fait entrer quelques nouvelles têtes dans son équipe mais il a principalement redistribué les postes.
Trois hommes-clés restent en place : le ministre des Affaires étrangères, celui de la Défense et
celui des Finances.
Euclide Tsakalotos continuera d‘être le principal négociateur de la dette grecque.
Stergios Pitsiorlas, l’ex-dirigeant de l’Agence grecque des privatisations, rejoint le gouvernement alors que les créanciers de la Grèce pressent le pays d’accélérer les cessions au privé.
A l’instar de Panayotis Skourletis (ancien ministre de l’Environnement et de l’Energie) qui passe à l’Intérieur, les pourfendeurs des privatisations écopent, eux, de portefeuilles moins directement liés aux réformes économiques.
Alexis Tsipras souhaite, sans doute, arrondir les angles avec les bailleurs de fonds du pays alors qu’un nouveau cycle de négociations va s’ouvrir.
Son parti Syriza, mis à mal dans l’opinion, cherche également un nouveau souffle après une année au pouvoir.
La formation a désormais 5 à 10 points de retard dans les sondages sur Nouvelle-Démocratie, le principal parti d’opposition.
Les deux principaux syndicats du pays ont appelé à des grèves fin novembre et début décembre en vue de nouvelles mesures de rigueur.