Hwang Kyo-Ahn, Premier ministre coréen, s’est vu transférer ce vendredi les pouvoirs exécutifs de la présidente Park Geun-Hye, destituée dans la matinée par le parlement réuni en session…
Hwang Kyo-Ahn, Premier ministre coréen, s’est vu transférer ce vendredi les pouvoirs exécutifs de la présidente Park Geun-Hye, destituée dans la matinée par le parlement réuni en session plénière.
A 59 ans, Hwang Jyo-Ahn, dont la fonction était jusque là protocolaire, se retrouve entre autres commandant suprême des armées, dans le contexte tendu que l’on connaît avec la Corée du Nord.
La motion de destitution a été adoptée par 234 voix contre 56, soit largement la majorité des deux tiers des 300 votes nécessaires, mais la cour constitutionnelle doit encore valider ce vote, ce qui peut prendre jusqu‘à six mois. En attendant, Park Geun Hye garde son titre de présidente.
« Je présente mes profondes excuses à mes concitoyens, a t-elle déclaré, pour toute cette confusion arrivée par ma négligence, et ce en termes de sécurité nationale et d’inquiétudes économiques. »
L’annonce de l’adoption du vote a provoqué des manifestations de joie parmi les opposants à la présidente rassemblés devant l’Assemblée.
Pendant plusieurs mois, le scandale de corruption dans lequel s’est empêtrée la présidente avait jeté des centaines de milliers de Sud-Coréens dans la rue.
La chef d’Etat fait désormais profil bas et a promis qu’elle se plierait à la procédure de destitution et aux exigences de l’enquête du procureur spécial.
Les Coréens du sud manifestent avant la destitution de leur présidente Park Geun-Hye https://t.co/CEyzjOrVQGpic.twitter.com/xYzfZUH2Wq
— la-croix.com (@LaCroix) December 9, 2016