Donald Trump, une transition qui donne le ton

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Par Euronews avec AFP
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Une dernière étape du tour de remerciements qui finit là où tout avait commencé durant l‘été 2015, dans l’Alabama, à Mobile.

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Une dernière étape du tour de remerciements qui finit là où tout avait commencé durant l‘été 2015, dans l’Alabama, à Mobile.
Casquette de baseball vissée sur la tête, Donald Trump ne change rien à la recette qui lui a permis de conquérir la Maison-Blanche.
Depuis son élection, il continue de communiquer quasi-exclusivement via Twitter, mulitplie les déclarations chocs, sur la Chine, les médias…et des discours simples et plein d’emphase qui sont désormais sa signature. A Mobile samedi, la rassemblement n’a pas échappé à la règle. “Michelle Obama a dit hier qu’il n’y avait pas d’espoir, mais je pense qu’elle parlait du passé et non du futur car je vous le dis, l’espoir est immense, et le potentiel incroyable. Nous allons être un pays qui réussit de nouveau. Nous allons être géniaux…”.

Difficile de percevoir la différence dans la forme entre Trump-candidat et Trump-président-élu. Ceux qui avaient prédit un recentrage et une normalisation du candidat après la campagne se sont, pour l’instant, trompés. Trump s’est entouré d’un gouvernement déjà décrié. Une écrasante majorité d’hommes, issus des milieux d’affaire ou d’ancien généraux, trois au total. Comme James Mattis, le nouveau secrétaire à la Défense surnommé le “chien fou” ou Rex Tillerson patron d’Exxon qui prendra la suite de John Kerry à la tête de la diplomatie. Sans parler du futur ambassadeur en Israël, pro-colonisation, David Friedman.

Le recrutement des 15 membres du “cabinet” s’est déroulé presque en public, les candidats défilant comme pour des auditions dans le hall de la Trump Tower à New York ou sur les propriétés du milliardaire dans le New Jersey et en Floride.

Lundi 19 décembre, le collège électoral des grands électeurs votera pour le futur président américain. Quasiment aucune chance qu’ils fassent volte-face. Les 306 grands électeurs qu’il a gagnés lors de l‘élection devraient tous voter pour lui. Depuis 1787, seuls 82 grands électeurs ont voté contre le candidat gagnant dans leur état.

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