La Marche des Femmes, un mouvement planétaire anti-Trump ?

La Marche des Femmes, un mouvement planétaire anti-Trump ?
Par Sandrine Delorme
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'idée de cette marche est partie d'un post-Facebook au lendemain de l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis. L'élément déclencheur a été ses propos sur les femmes.

PUBLICITÉ

Elle s’annonce comme l’une des plus grandes manifestations de l’histoire des Etats-Unis. Ce samedi, près de 200 000 personnes devraient défiler dans les rues de Washington DC pour la marche des femmes, une manifestation anti-Trump en solidarité avec les minorités.

Comme des dizaines d’autres artistes, Katy Perry, Scarlett Johansson, Cher, Patricia Arquette, Julianne Moore ou encore Robert De Niro, doivent y participer.

C’est la première fois que la réalisatrice Rebecca Rodriguez se joint à une marche de protestation, elle pense que Donald Trump est tout simplement incapable d‘être président.

Je vois un individu qui, par ses mots, a encouragé la haine et la violence contre les communautés marginalisées dans notre société.

Together, we rise. Join us Saturday at the #WomensMarch on Washington. #WhyIMarchpic.twitter.com/TG6l8hA9Rk

— Women's March (@womensmarch) 19 janvier 2017

Pour les participants, les motivations sont multiples : défense des femmes, des droits des LGBT, lutte contre le racisme, droits des immigrés, contrôle des armes, droit à l’avortement, égalité des salaires, lutte contre le changement climatique…

Linda Sarsour, co-présidente du mouvement, explique que “les gens qui vont devenir la plus grosse épine dans le pied de cette administration seront les femmes de cette nation“.

"This is not just a moment; this is a movement." The @WomensMarch on Washington is about to make history: https://t.co/oT5NJXFbYnpic.twitter.com/CXBrJz9fAn

— W magazine (@wmag) 19 janvier 2017

Le mouvement est parti d’un post-Facebook au lendemain de l‘élection de Trump, puis il a été pris en main par des militantes expérimentées des droits civiques comme Linda Sarsour ou Carmen Perez. Mais l‘élément déclencheur a été les propos de Trump tenus en 2005. La vidéo est sortie au grand jour pendant la campagne électorale.

On entend notamment Trump dire : “et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu fais tout ce que tu veux. Tu peux les attraper par la chatte“…

Cette marche des femmes sera suivie dans le reste des Etats-Unis et dans le monde entier. Plus de 600 marches ont ainsi été annoncées dans une trentaine de pays, comme en France, en Angleterre, mais aussi en Colombie, en Birmanie, en Irak ou en Arabie Saoudite.

Rien qu‘à Londres, les médias britanniques annoncent la participation de plus de 10 000 personnes… Ce pourrait l’une des marches les plus importantes en dehors des Etats-Unis.

Et grâce à une idée devenue virale sur les réseaux sociaux, des milliers de manifestants pourraient porter ces bonnets de laine rose aux oreilles de chat… Le projet “PussyHat”, littéralement “bonnet de chatte”, inspiré directement des propos de Trump, a germé dans la tête de deux tricoteuses en herbe en Californie… Un bon moyen de gérer sa colère et de manifester son hostilité selon elles :

A chaque fois que je me dis ça suffit, j’en ai assez tricoté, je lis ou j’entends quelque chose sur Trump aux infos et ça me met en rogne, alors je continue. Je ne veux que personne ne manque de bonnet…“, explique Marina Mont’Ros, une tricoteuse qui a rejoint le projet.

Thousands of @PussyhatProject hats coming through Reston ahead of Women's March on DC https://t.co/ZzPVlR4p1Upic.twitter.com/QBpKTgE4B7

— Reston Now (@RestonNow) 19 janvier 2017

Good Luck to all you #pussyhat wearers! @PussyhatProjectpic.twitter.com/GTBEfrdtUW

— MacLeodCartoons (@MacLtoons) 19 janvier 2017

Avec Andrea Büring

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

États-Unis : Gaza s'invite dans la primaire démocrate du Michigan

États-Unis : Donald Trump a remporté samedi la primaire républicaine de Caroline du Sud

Donald Trump condamné à une amende de 355 millions de dollars pour fraudes financières