Le rêve américain de Porto Rico dans les urnes

Le rêve américain de Porto Rico dans les urnes
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié
PUBLICITÉ

Moins d’un Porto Ricain sur 4 s’est rendu aux urnes dimanche.
Le gouverneur de l‘île carribéenne en faillite organisait un référendum consultatif sur le statut de Porto Rico.
Largement boycotté par l’opposition et marqué par une énorme abstention, le scrutin a placé en tête le souhait des habitants de devenir un véritable état américain.

“Le statut d‘état va résoudre certains problèmes mais en tant qu‘état, nous devons assumer nos responsabilités et prendre des décisions. Comme on le dit ici à Porto Rico, nous devons avoir les mains ici”, estime Jose Alvarez, un électeur en faveur d’un état rattaché aux Etats-Unis.

“Je crois que le fait de devenir un état apportera un meilleur avenir à Porto Rico. Je pense aussi aux familles et aux étudiants, beaucoup d’entre eux sont partis après leurs études parce qu’ils n’avaient pas d’avenir ici”, juge Amalia Diaz, une étudiante.

L’option défendue par le gouverneur a remporté plus de 97% des suffrages. les partisans du statu quo ou de l’indépendantisme, n’ont reçu que 1,5 et 1,3% des voix respectivement.
Selon Ricardo Rossello, 38 ans, gouverneur de Porto Rico depuis le mois de janvier, ce statut permettrait de mieux répondre à la crise.
Croulant sous 70 milliards de dettes l‘île risque toutefois d’avoir du mal à convaincre Washington d’ajouter une étoile au drapeau des Etats-Unis.

¡El momento de actuar llegó! ¡El momento de votar por la descolonización de Puerto Rico llegó! #Estadidadpic.twitter.com/acNPYJZJOJ

— Ricardo Rossello (@ricardorossello) 8 juin 2017

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mike Pence : "Je crois que l'Amérique est le leader du monde libre"

Ron DeSantis, le principal opposant à Donald Trump, se retire de la primaire républicaine

Henry Kissinger, monstre sacré des relations internationales, est mort