Comment expliquer la mort de centaines de chats dans le sud de la France ?

Comment expliquer la mort de centaines de chats dans le sud de la France ?
Par Vincent Coste
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Que se passe-t-il vraiment à Saint-Pierre-la-Mer, près de Narbonne, dans le sud-est de la France ? Depuis début juin, de nombreux habitants de cette ville du département de l’Aude affirment avoir vu des chats vomir une substance bleue. Des animaux atteints de cet étrange mal auraient été aperçus, agonisant et miaulant à la mort, dans les jardins, les rues de la localité. Jusqu’à deux cent chats seraient concernés par ce phénomène.

Poison?

Le petit périmètre touché par le phénomène et les symptômes ont d’abord orienté les investigations vers une piste criminelle. Des organisations locales de protection des animaux ont d’ailleurs fait état de traces de poison pour rat, de l’huile de moteur et même du cannabis dans des échantillons de nourriture pour chat prélevés sur les lieux. Dans la ville, toutes les discussions ont tourné autour des ces dizaines de chats retrouvés morts.

Sans doute pour tenter de calmer les esprits, des tests ont été ordonnés sur deux cadavres de chats. Et les résultats des autopsies pratiquées à Lyon tirent d’autres conclusions.

Virus ?

D’après ces tests, il semble probable que les chats aient succombé après avoir contracté le calicivirus félin. Souvent inoffensif, ce virus qui n’affecte que les chats, peut également provoquer des épidémies à propagation rapide, avec des taux de mortalité allant jusqu‘à 67%.

Calicivirus is a common infection in cats – always seek advice from your vet if your cat appears to be unwell. https://t.co/NfjadaXqqi

— PurrForm – Cat Food (@PurrFormCatFood) June 25, 2017

Mais le doute persiste toujours, car ce diagnostic ne peut être circonscrit à une si petite zone.

Chats abandonnés

En été, durant les vacances, la population des chats errants explose dans le sud de la France. En cause, de nombreux vacanciers qui abandonnent leur animal de compagnie sur leur lieu de villégiature. Les autorités locales se sont engagées à s’occuper du sort de ces animaux orphelins, en les plaçant dans des refuges, et à mettre en place des solutions pour éviter une éventuelle propagation du calicivirus.

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