Bus scolaire : le pronostic de 6 blessés encore engagé

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Par Laurence Alexandrowicz
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Le drame a fait 5 morts dans le sud-ouest de la France, La conductrice affirme que le passage à niveau était ouvert.

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La douleur, mais aussi des interrogations, au lendemain de la collision entre un car scolaire et un train régional près de Perpignan. Un drame qui a fait 5 morts, des adolescents. Le pronostic vital de six victimes est encore engagé, vendredi soir.

Le collège Christian Bourquin de Millas, où étudiaient les victimes, a tenu à ouvrir ses portes ce matin, pour libérer la parole.

"C'est important de les soutenir, qu'ils soient ensemble, explique une mère, qu'ils puissent parler, mettre des mots sur ce qui s'est passé."

"On est tous traumatisés parce que c'était des amis, des copains des enfants", ajoute un père de famille.

Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, s'est rendu au collège. Le maire du village de Saint-Feliu-d'Avall, d'où les enfants du bus étaient originaires, est effondré : 

"Il y aurait trois bus qui sont passés, explique Robert Taillan. Celui du milieu a été happé par le train. Les enfants du troisième bus ont vu ce qui s'est passé et sont fortement choqués."

Dès demain, un représentant de l'Etat, nommé spécialement, sera sur place pour aider "dans la durée" les familles des victimes.

L'enquête a été confiée au procureur de la république de Marseille. Il s'agirat de déterminer notamment si les barrières du pasage à niveau étaient ouvertes ou pas. 

"La conductrice, blessée dans la collision, a eu une conversation téléphonique avec le dirigeant de l'entreprise Faur, jeudi soir" après l'accident, a expliqué le porte-parole du transporteur Faur.

"Elle lui a dit que les barrières du passage à niveau étaient levées et que le feu était éteint".

Le conducteur du train aurait en revanche déclaré aux gendarmes avoir vu le car foncer dans la barrière fermée.

La SNCF s'est déclarée vendredi "choquée par les accusations" formulées par l'employeur de la conductrice de l'autocar.

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