Le président américain a présenté ce lundi sa stratégie de sécurité nationale, pointant du doigt la Chine et la Russie comme principales menaces à la suprématie américaine.
Il s'est aussi arrêté sur le danger que représente le régime nord-coréen et s'en est pris pour Pakistan qu'il accuse de ne pas lutter avec assez de force contre le fondamentalisme.
"Nous sommes aussi confrontés à des pouvoirs rivaux, la Russie et la Chine qui défient l'influence, les valeurs et la richesse des Etats-Unis. Nous allons essayer de construire un partenariat solide avec eux et d'autres pays, mais de manière à ce que notre intérêt national soit toujours protégé", a-t-il déclaré.
Dans un rapport de 70 pages, publié ce lundi par la Maison blanche, le ton est beaucoup plus ferme. La Russie et la Chine y sont qualifiées de puissances révisionnistes. Moscou y est accusé d'utiliser des moyens de propagande pour attaquer les démocraties.
Donald Trump n'a cependant pas abordé les soupçons d'interférence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016 qui l'a porté au pouvoir.
Pas un mot non plus sur la menace du changement climatique, un sujet majeur de la stratégie sécuritaire de son prédécesseur.
"Les États-Unis sont de retour et c'est un retour en force", a-t-il conclu.