Nouveau sommet panarabe sur Jérusalem

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Par Euronews
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Les ministres des Affaires étrangères égyptien, saoudien, marocain, émirati, jordanien et palestinien étaient réunis à Aman sous l'égide de la Ligue arabe.

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Les diplomates de six pays arabes étaient réunis ce samedi à Amman pour faire le point sur la réponse apportée à la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël il y a exactement un mois.

Les ministres des Affaires étrangères égyptien, saoudien, marocain, émirati, jordanien et palestinien étaient ont annoncé le lancement d'une initiative visant à convaincre la communauté internationale de reconnaître un Etat palestinien qui aurait Jérusalem-Est pour capitale. 

Les ministres étaient rassemblés autour du secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, qui a convoqué une séance plénière à la fin du mois pour évaluer les avancées des tractations. 

La Ligue arabe avait dénoncé et condamné la décision de Donald Trump le mois dernier au Caire.

La réunion vise à promouvoir "les efforts panarabes pour préserver le caractère arabe de Jérusalem et son statut historique et juridique", selon une source citée par l'agence le Jordan Times. 

Pas (encore) de gel des aides

Le département d'Etat américain a démenti vendredi l'information selon laquelle les Etats-Unis avaient gelé une aide à l'UNRWA, une agence de l'ONU qui aide les réfugiés palestiniens.

Axios news avait affirmé que Washington avait décidé de suspendre le versement de 125 millions de dollars d’aide à l'UNRWA, qui devait être effectué le 1er janvier. Le versement représente environ un tiers des versements annuels des Etats-Unis, premiers contributeurs de l'organisme.

Un diplomate anonyme cité par Reuters assure qu'aucune décision n'a été prise par les Etats-Unis et que la question serait tranchée le 15 janvier.

Donald Trump avait affirmé mardi qu'il bloquerait les aides à la Palestine, accusant les dirigeants de l'Autorité palestinienne de ne "plus vouloir faire la paix" avec Israël.

Le Statut de Jérusalem est l'un des principaux obstacles au dialogue de paix israélo-palestinien, au point mort depuis trois ans.

Israël considère la ville comme sa capitale. Les Palestiniens veulent que sa partie Est soit celle de leur futur Etat. 

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