Une réforme fiscale entrée en vigueur en décembre autorise les entreprises à rapatrier leurs bénéfices perçus à l'étranger.
Le géant américain de l’électronique Apple va bientôt payer 38 milliards de dollars d’impôts sur ses bénéfices perçus, à l’étranger…mais aux États-Unis.
Une manœuvre permise grâce à un nouveau dispositif entré en vigueur en décembre et impulsé par Donald Trump. Grâce à lui, les entreprises peuvent désormais rapatrier leurs bénéfices et ainsi profiter d’avantages fiscaux, le tout, en échange d’une promesse d’investissements dans l’économie américaine.
Selon Apple, une prime sera versée à tous ses employés, et pour couronner le tout, 20 000 emplois seront créés aux Etats-Unis.
Avec cette réforme fiscale, la marque à la pomme devrait ainsi économiser 50 milliards de dollars. Grâce à ses activités à l’étranger, Apple a pu amasser plus de 252 milliards.