Les victimes, dont certaines ont été violées, ont peur de ruiner leur carrière.
Les révélations du Guardian font trembler l'ONU. L'organisation serait-elle aussi le lieu d'abus sexuels. Des violences étouffées par la "culture du silence" qui règne à New York comme sur le terrain.
Les victimes, dont certaines ont été violées, ont peur de ruiner leur carrière, perdre leur visa. Parler se retourne contre elles, nous explique l'auteur d'une étude accablant.
Peter A Gallo, Directeur de "Hear Their Cries" : "Il semble qu'il y ait un problème dans toute l'organisation. C'est apparemment pire dans les agences sur le terrain qu'au siège, mais nous n'avons pas de preuves concrètes. L'autodiscipline ne fonctionne pas, particulièrement là ou il n'y a pas de surveillance et c'est le problème à l'ONU. Les enquêtes qui pourraient mener à des condamnations, ne sont pas ouvertes."
Le secrétaire général des Nations unies doit faire face également aux soupçons d'abus sexuels de ses fonctionnaires sur des populations locales, par ses soldats de la paix, notamment en Haïti et en Centrafrique.
Avec Agences