CDU et SPD négocient un accord de gouvernement

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Par Euronews
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La chancelière allemande Angela Merkel a entamé, vendredi 26 janvier 2018, à Berlin, des discussions avec le président du SPD, Martin Schulz, pour conclure un accord de coalition. L'Allemagne n'a toujours pas de gouvernement, 124 jours après les élections législatives de septembre.

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Cent-vingt-quatre jours après les élections fédérales du 24 septembre, et toujours sans gouvernement... La CDU de la chancelière Angela Merkel et le SPD de Martin Schulz ont entamé, vendredi 26 janvier 2018, à Berlin, un cycle officiel de négociations pour former une "grande coalition".

Arrivées en tête du scrutin, les deux formations en sont néanmoins sorties affaiblies. En témoigne l'échec de la chancelière à trouver des partenaires pour constituer une majorité. Après s'être, dans un premier temps, adressée aux libéraux du FDP et aux Verts, elle s'est finalement, donc, tournée vers ses alliés sociaux-démocrates de la législature sortante.

"Ma principale préoccupation est que nous oeuvrions à l'avenir de l'Allemagne, a commenté Angela Merkel. Nous allons veiller à négocier rapidement. Je pense que les gens attendent de nous que nous avancions vers la formation d'un gouvernement. C'est la raison pour laquelle je suis optimiste, mais aussi très déterminée dans ces discussions. Nous devons parvenir à un résultat et je pense que c'est possible dans un délai raisonnable."

"Nous sommes entrés dans ces négociations avec l'objectif que la République fédérale d'Allemagne devienne plus juste et plus moderne, en particulier en matière d'éducation, a déclaré le président du SPD, Martin Schulz, sans vouloir avancer d'échéance. Nous voulons qu'elle redevienne une puissance de premier plan aux niveaux européen et international. C'est avec cette volonté et dans cet esprit que nous négocions."

Mais le SPD est affaibli. Selon un sondage publié vendredi 26 janvier, il est tombé à 19% des intentions de vote. La grogne monte au sein du parti. Le chef des Jeunes du parti, Kevin Kühnert, a, publiquement, défendu un arrêt des négociations en cas de résultats insatisfaisants. Et, in fine, les 440 000 militants auront le dernier mot pour valider, ou non, l'accord. La précédente coalition CDU-SPD a contribué à la chute de leur parti. Ils ne sont pas enchantés à l'idée de vivre ça une nouvelle fois.

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