Tristesse, peur et colère à Kaboul au lendemain de l'attentat meurtrier qui a fait au moins 103 morts et 235 blessés.
Du sang sur le trottoir, des magasins aux vitres brisées. Kaboul est sous le choc. Le niveau d'alerte reste à son maximum dans la capitale afghane, visée par deux attaques en une semaine.
Les habitants sont en colère et craignent un nouveau drame à tout instant. « Chaque jour on a peur d'un attentat », témoigne un commerçant. « Vivre ici, c'est devenu très dangereux pour tout le monde. On n'est plus en sécurité en Afghanistan. »
La colère monte sur les réseaux sociaux. « Le gouvernement doit décréter l'état d'urgence », juge un militant des droits de l'Homme sur Twitter qui appelle les autorités à « répondre aux attaques horribles des ennemis jurés de l'Afghanistan. » Sans le nommer forcément, la plupart des internautes pointent du doigt le Pakistan. Le pays voisin est accusé de financer et d'héberger les talibans ainsi que ses alliés du réseau terroriste Haqqani, installé à la frontière.