Memo : Donald Trump défie encore le FBI

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Par Cyril Fourneris avec AFP - Reuters
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La Maison Blanche a approuvé la publication d'une note confidentielle symbolique, selon elle, d'une conspiration anti-Trump.

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La Maison Blanche a déterré la hache de guerre en approuvant vendredi, contre l'avis du FBI, la publication du fameux "memo", présenté depuis des semaines comme un scandale "plus important que le Watergate".

Cette note confidentielle de quatre pages rédigé par le représentant Devin Nunes du Parti républicain, évoque la mise sur écoute dès 2016 de Carter Page, un bref conseiller de Donald Trump, dans le cadre de "l'enquête russe". 

Carter Page est décrit comme un lobbyiste prorusse, mais les proches de Donald Trump tentent de minimiser son rôle dans la campagne présidentielle.

D'après la note, le FBI, avec l'appui du ministère de la Justice, s'est appuyée pour obtenir une autorisation de surveillance, sur le dossier d'un ancien agent secret britannique, Michael Steel, réputé proche du parti démocrate. Et cela dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle américaine.

"Nous sommes face à une escalade dans le conflit qui oppose la Maison Blanche d'un côté et le FBI et le Département de la Justice de l'autre. La Maison Blanche a toujours prôné la publication du rapport, car le président cherche des informations qui pourraient jeter le discrédit sur l'enquête du procureur spécial Robert Mueller. Cela pourrait être son objectif", explique Eric Tucker, journaliste d'investigation d'Associated Press.

L'opposition démocrate dément toute conspiration et dénonce un conflit (entre la Maison Blanche et les institutions de maintien de l'ordre) qui met en danger la sécurité nationale.

 Elle met en garde le président, qui menace de renvoyer le n°2 du département de la Justice, contre le pas de trop : une obstruction à la justice peut mener à une destitution. 

L'ancien chef du FBI James Comey, limogé par le président américain, accuse la Maison Blanche d'avoir "détruit la confiance" avec les services de sécurité. "Tout ça pour ça ?", demande-t-il. 

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