Adhésion serbe : Juncker pose les conditions

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Par Euronews
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La Commission ne "peut pas importer de conflits bilatéraux" et invite Belgrade à faire un pas vers le Kosovo.

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La Serbie est le plus peuplé des six Etats des Balkans occidentaux candidats pour adhérer à l'Union européenne et c'est là que les pourparlers semblent les plus avancés. Le pays pourrait rejoindre l'UE dès 2025, d'après la nouvelle stratégie de la Commission européenne, présentée en janvier dernier.

Mais Jean Claude Juncker, actuellement en tournée dans les six pays parle d'une date "d'encouragement" et en aucun cas d'une promesse. En Serbie, le principal obstacle est le conflit de longue date au Kosovo, dont Belgrade ne reconnaît pas l'indépendance déclarée il y a dix ans.

Nous ne pouvons pas mettre au sein l’Union Européenne des pays qui n’auraient pas résolu entre eux les conflits territoriaux qu'il pourrait y avoir. On ne peut pas importer des conflits bilatéraux. Nous voudrions que les problèmes qui pourraient trouver réponse avant la date de adhésion", a déclaré M. Juncker lors d'une conférence de presse au côté du président serbe Aleksander Vucic.

Le chef de la Commission insiste : un texte contraignant doit être rédigé et signé par les pays concernés.

Le président serbe de centre-droit Aleksandar Vucic avait par le passé prévenu ses concitoyens qu'il faudrait "prendre des décisions difficiles" sur le Kosovo pour rentrer dans l'UE.

"C'est pour cela qu'il est important que nous trouvions un compromis avec les Albanais pour résoudre de manière historique cette relation autrement que par le conflit et la guerre. Pour construire un axe nord-sud dans les Balkans occidentaux, qui sc elle l'amitié entre ses deux nations les plus peuplées" a déclaré le chef d'Etat serbe.

**Efthymia Koutsokosta, euronews : 
**

"Au Sommet de Thessalonique en 2003, l'UE avait affirmé son soutien aux perspectives des Balkans occidentaux. Depuis, seule la Croatie est devenue membre et la Serbie et le Monténégro ne suivront, peut-être, que dans sept ans. Cependant, l'intérêt de l'UE pour la région a été ravivé depuis les évolutions géopolitiques engendrées par la Russie, la Chine et la Turquie, qui s'activent dans cette partie de l'Europe" .

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