Parkland : Trump aurait "couru, même désarmé" pour aider

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Par Euronews
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Le président américain a critiqué l'attitude des policiers locaux, qui sont restés devant le lycée pendant la tuerie.

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Le débat sur le port d'armes continue aux Etats-Unis, deux semaines après la tuerie de Parkland, qui a coûté la vie à 17 élèves et professeurs. Donald Trump a confirmé ce lundi qu'il interdirait "lui-même, s'il le fallait" les bump stocks, un outil qui transforme les fusils en armes automatiques utilisé par le tueur de Parkland.

D'un ton intrépide, le président s'en est ensuite pris aux policiers qui sont restés devant l'école pendant la fusillade :

"La manière dont ils ont agi est franchement dégoûtante. Ils écoutaient ce qui se passait à l'intérieur. Il y avait celui qui était là au tout début, puis il y en a eu trois autres, c'était un peu plus tard mais à peu près le même genre de chose", a attaqué le président américain en visant l'agent Scot Peterson, qui a démissionné après sa suspension.

"Vous savez, on ne sait pas tant qu'on n'a pas essayé, mais je pense vraiment que j'aurais couru à l'intérieur, même si je n'avais pas eu d'arme", a poursuivi Donald Trump.

Certains médias américains questionnent cette affirmation de la part de quelqu'un qui a obtenu plusieurs dérogations pour éviter de faire la guerre du Viêtnam. D'autres soulignent que le président est profondément germophobe et révulsé par le sang. 

Trump reste avec la NRA

Face à la pression, notamment celle des étudiants floridiens qui ont défilé à Washington, Donald Trump, a accepté de relever l'âge légal pour acheter des armes et d'améliorer des contrôles d’antécédents. Il a promis qu'il interdirait les bump sotcks "même sans l'accord du Congrès", bien qu'il ne soit pas clair que son administration soit compétente sur le sujet.

Malgré cela, le président a répété qu'il n'y avait "pas plus grand fan" que lui du lobby des armes, la NRA, qui a largement financé sa campagne. Il a déjeuné avec son chef dimanche.

Peu après la fusillade de Parkland, le président américain avait proposé d'entraîner et d'armer les enseignants, suscitant un tollé chez les démocrates comme les républicains. Une réunion bipartisane au sujet des armes est prévue ce mercredi.

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