Une autre série de consultations aura lieu la semaine prochaine à la demande du président italien Sergio Mattarella. Compte tenu des blocages actuels, les observateurs italiens parient sur de longues tractations pour tenter de bâtir une coalition gouvernementale.
En Italie, pas de surprise. Après deux jours de consultations, aucun accord n'a été trouvé en vue de former le nouveau gouvernement.
C'était la première série de consultations des partis politiques, un mois après des élections législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire.
Le président Sergio Mattarella a convoqué un nouveau round de négociations la semaine prochaine. Le temps pour la coalition de droite et d'extrême droite et le parti anti-système Mouvement 5 étoiles "d'évaluer la situation, de penser aux convergences en terme de programme et aux solutions possibles" pour offrir à l'Italie une nouvelle direction.
Compte tenu des blocages actuels, les observateurs italiens tablent sur de très longues tractations tout en espérant que cela ne prendra pas six mois, comme ce fut le cas en Allemagne.
Dans les détails des partis
Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême droite), est le leader de la coalition de droite arrivée en tête le 4 mars avec 37 % des voix.
Luigi Di Maio est le candidat du M5S au poste de chef du gouvernement. Il a une nouvelle fois exclu Forza Italia d'un possible accord, assurant "ne pas reconnaître" l'existence d'une coalition de droite.
Les partis de cette coalition "se sont présentés divisés aux consultations chez le président Mattarella, ils ont adopté des positions diverses sur nombre de sujets et ils avaient trois candidats différents au poste de Premier ministre", a relevé Di Maio ce jeudi.
Le jeune leader a proposé "un contrat de gouvernement à l'allemande" aussi bien à la Ligue qu'au Parti démocrate du gouvernement sortant de centre gauche, en excluant les autres formations politiques de ce schéma. Le Parti démocrate qui veut rester dans l'opposition.