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Une cinquantaine de personnes, gendarmes et zadistes, auraient été blessés depuis le début de la semaine.
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Troisième journée d'affrontements ce mercredi dans la ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-Des-Landes, dans l'ouest de la France. Depuis le début de l'évacuation, une quinzaine de gendarmes auraient été blessées d'après la préfecture et une trentaine de zadistes, d'après leur service de secours interne.
Alors que deux élus de la majorité ont appelé ce mercredi matin le gouvernement à "une pause" dans l'évacuation pour mettre fin à la "spirale de violence" sur place, le Premier ministre Edouard Philippe a immédiatement écarté cette possibilité :
"Les opérations vont se poursuivre dans le même esprit, avec la même fermeté et avec la même mesure", a déclaré le chef du gouvernement à l'Assemblée nationale.
Objectif du gouvernement : chasser rapidement les occupants qui affirment construire un projet agricole collectif.
"Les autorités sont obsédées par le fait que nous devions construire ce projet sur une base individuelle. Pour nous, c'est absurde. Nous pensons que le monde a besoin d'un approche plus collective, nous avons besoin d'action commune. C'est ce que nous défendons ici, une certaine vision de la communauté, et nous sommes traités comme des criminels pour ça", a expliqué à Reuters une zadistes souhaitant se faire appeler "Joséphine".
Depuis l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes en janvier dernier, le gouvernement s'est engagé à chasser les opposants restés dans ce qu'il qualifie de "zone de non droit".