Londres et Moscou à couteaux tirés

Londres et Moscou à couteaux tirés
Tous droits réservés REUTERS/Shannon Stapleton
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Par Euronews
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Les diplomates britanniques et russes se sont opposés au Conseil de sécurité de l'ONU ce mardi au sujet de l'affaire Skripal qui empoisonne, c'est le cas de le dire, leurs relations.

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Le Royaume-Uni dénonce le comportement « irresponsable » de Moscou, accusé d'avoir empoisonné un ex-espion russe et sa fille dans le sud-ouest de l'Angleterre. Moscou rejette l'enquête britannique qui « essaye de tromper tout le monde ».

Les deux pays se regardent en chiens de faïence et font du Conseil de sécurité de l'ONU le théâtre de leurs confrontations.

« Nous demandons toujours à la Russie de s'impliquer dans l'enquête indépendante britannique », a déclaré Karen Pierce, l'ambassadrice britannique aux Nations Unies. « Car nous avons là le cas d'un pompier pyromane qui veut enquêter seul sur un incendie qu'il a lui-même déclenché. »

Vasiliy Nebenzia, l'ambassadeur russe aux Nations Unies, a quant à lui opté pour la métaphore littéraire, en prenant soin de faire référence à une œuvre britannique : « Quand j'entends certains de mes collègues ici, j'ai l'impression que l'on est dans "Alice au Pays des Merveilles" voire dans "Alice de l'autre côté du miroir". Notre partenaire occidental n'est pas intéressé par la vérité. »

Les experts de l'OIAC ont confirmé un empoisonnement. Mais l'organisation n'a pas publiquement nommé publiquement la substance qui aurait été utilisée.

Pour Londres, il s'agit d'un neurotoxique développé en URSS dans les années 70.

Pour Moscou, qui se base sur les analyses d'un laboratoire suisse, il s'agit d'un produit qui n'a jamais été utilisé en Russie.

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