Demi-finale du Top 14: c'est l'histoire de "Toto" et "Lolo" à Castres...

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Une saveur particulière: les entraîneurs du Racing 92 Laurent Labit et Laurent Travers retrouveront samedi en demi-finales du Top 14 Castres, qu'ils ont redressé pendant quatre saisons jusqu'au titre de champion de France, gagnant ainsi leurs lettres de noblesse de techniciens. Si "Toto" (Travers) et "Lolo" (Labit) ont depuis leur départ avec en poche le Bouclier de Brennus 2013 recroisé à maintes reprises la route du club tarnais, ils le feront samedi au Parc OL près de Lyon pour la première fois en phase finale. Ces retrouvailles dans un match couperet ont-elles dès lors une saveur particulière? Pas pour Travers, toujours mesuré et sur la réserve en conférence de presse d'avant-match. "Sincèrement, ça l'était beaucoup plus quand on est revenu suite au titre. Cela fait maintenant quatre années que nous sommes ici, donc non. Mais c'est toujours un plaisir de retrouver le Castres Olympique car il fait partie de notre épopée comme entraîneur" a-t-il ainsi déclaré vendredi. Le président tarnais Pierre-Yves Revol est d'un autre avis car "ce sont des garçons qui ont marqué l'histoire du club et qui l'ont aidé à progresser avec ce titre qui a couronné le tout". Vrai. Quand il débauche de Montauban Labit et Travers à l'été 2009, Castres vient de terminer à la 12e place du championnat, fait le yoyo entre le haut et le bas du tableau et n'a pas participé à la phase finale depuis 2005. Tout juste quarantenaires, les deux techniciens se sont eux illustrés à la tête de Montauban, où ils sont arrivés en 2004: champions de France de Pro D2 en 2006, ils qualifient l'USM pour la première fois de son Histoire en Coupe d'Europe deux ans plus tard. Où le club tarn-et-garonnais sera tout proche de devenir, à l'automne 2008 en poules, le premier club français à faire tomber le Munster, alors champion d'Europe en titre, sur sa pelouse(17-19). - 'Ils l'ont remis à flot' - Avec des moyens, plus conséquents, Labit et Travers, "différents sur le plan humain mais deux perfectionnistes qui se ressemblent beaucoup sur le plan de la rigueur" selon Revol, feront mieux aux manettes du CO. Ils l'ont ainsi systématiquement fait pour la phase finale du Top 14, jusqu'au titre de champion 2013, donc. A l'issu duquel ils relèveront le défi Racing pour franchir un nouveau palier dans leur carrière. "Ils l'ont remis à flot, restructuré puis pérennisé, en repartant sur une politique avec beaucoup de joueurs français. Castres recrutait énormément d'étrangers, peut-être que la mayonnaise ne prenait pas trop" explique Rémi Tales, champion de France 2013 avec Labit et Travers à Castres avant de les rejoindre au Racing en 2015. "Eux se sont d'abord servi d'un socle de Français puis ont pris des étrangers par parcimonie, et ont surtout réussi à créer un esprit de famille" ajoute l'ouvreur. Leur héritage perdure, selon Tales: "Depuis, que ce soit avec (Serge) Milhas et (David) Darricarrère (2013-février 2015), (Mauricio) Reggiardo ou (Christope) Urios (depuis l'été 2015), le club est dans la continuité". Travers acquiesce, voyant dans le Castres 2018 "beaucoup de ressemblance" avec celui de son époque: "Même si ce ne sont pas les mêmes joueurs, il y a les mêmes vertus, la même approche". Axées sur le combat et le sens du collectif, auxquelles ils seront confrontés samedi.

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