Mondial-2018: Ronaldo, triplé avec vue sur le Ballon d'Or

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Lionel Messi a dû pâlir devant sa télévision: Cristiano Ronaldo a inscrit un triplé extraordinaire vendredi face à l'Espagne (3-3), pour ses débuts en Coupe du Monde. Un nouveau témoignage de son talent, qui lui permet de prendre de l'avance dans la course à un sixième Ballon d'Or. Tout le monde l'attendait, et il a fait mieux que répondre présent. Face à une sélection d'Espagne privée de son sélectionneur deux jours plus tôt mais toujours virevoltante, il a maintenu son Portugal champion d'Europe hors de l'eau. Il a provoqué un penalty qu'il a transformé dès la 4e minute, marqué de loin grâce à une terrible faute de main du gardien espagnol David De Gea, et a surtout inscrit un coup franc direct somptueux en fin de match, lui qui n'est plus en réussite dans l'exercice depuis longtemps et alors que l'Espagne archi-dominait... Un triplé qui a écoeuré les Espagnols, et fait chavirer les plus "Ronaldo-sceptiques". - Accord avec le fisc? - Car les critiques sont nombreuses contre ce "M. Muscles" quand même un peu arrogant et narcissique, capricieux, mauvais perdant, pas toujours très collectif et... en délicatesse avec le fisc espagnol. Juste avant qu'il n'entre sur la pelouse du stade olympique de Sotchi, des sources judiciaires avaient en effet indiqué à l'AFP que la star avait accepté de payer 18,8 millions d'euros au fisc dans le cadre d'un pré-accord destiné à mettre fin aux poursuites pour fraude fiscale à son encontre en Espagne. Si ce pré-accord était entériné par le fisc, il mettrait fin aux poursuites du parquet de Madrid qui a initié l'affaire le 13 juin 2017, et mis en examen le Portugais de 33 ans. Et éviterait in fine à Ronaldo un procès dans lequel il pourrait risquer "une amende d'au moins 28 millions d'euros" et une peine allant jusqu'à trois ans et demi de prison, selon le syndicat des experts du ministère des Finances, Gestha. Tout cela est vite passé au second plan vendredi soir, avec la "partidazo" de CR7, que les Espagnols ont bien dû reconnaître. "Au moment où nous étions le mieux dans le match, avec de longues possessions, nous aurions pu marquer le quatrième but mais quand l'adversaire a un tel crack, c'est une chance pour lui, sans aucun doute", a observé Fernando Hierro, fataliste. - Défi à Messi ou Neymar - Lui qui n'avait marqué que trois buts en trois Coupes du Monde auparavant, vient de doubler son total en un match. Et il a choisi son soir pour le faire, contre un adversaire grand favori du match et même de la victoire finale en Coupe du Monde. Ce n'est qu'un match de poule, c'est vrai, mais cela lui donne une longueur d'avance sur son grand rival Lionel Messi, et sur ses autres ambitieux challengers comme le Brésilien Neymar, dans la quête du Ballon d'Or 2018. D'autant que Ronaldo, s'il n'a pas du tout brillé en finale face à Liverpool, a remporté quelques semaines plus tôt la 5e Ligue des champions de sa gargantuesque carrière, et la troisième consécutive avec le Real Madrid. Déjà sacré, CR7? Après ses Ballons d'Or de 2008, 2013, 2014, 2016, 2017, il en compterait alors un de plus que l'Argentin (2009, 2010, 2011, 2012, 2015). Il est deux ans et demi plus vieux que "La Pulga" et ce dernier aura encore du temps pour le rattraper, mais être le premier à 6 flatterait sans doute l'ego de Cristiano. Le Portugais rappelle en tout cas qu'il n'est pas seulement une diva ou un mauvais contribuable, mais surtout un grand champion et un redoutable compétiteur. Et que Lionel Messi, Neymar et consorts vont devoir sacrément s'employer pour lui chiper son précieux Ballon d'Or...

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