Migrants : Angela Merkel minimise les enjeux

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Tous droits réservés REUTERS/Muhammad Hamed
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Par Anne-Lise Fantino
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La chancelière allemande tente de désamorcer la polémique sur un éventuel accord sur la crise migratoire, qui entourait le mini-sommet européen prévu dimanche à Bruxelles.

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Angela Merkel tente de désamorcer la polémique qui entoure le mini-sommet européen prévu ce dimanche à Bruxelles.

Si la coalition allemande reste plus menacée que jamais par les différends sur la crise migratoire, la chancelière insiste sur le caractère informel de cette réunion, alors que la fuite dans la presse d'un document aux allures de conclusions finales avait irrité l'Italie.

"Il s'agit d'une réunion de travail", assure Angela Merkel. "Nous n'aurons pas de solution alors du sommet de la semaine prochaine, au niveau des 28 Etats membres, à l'ensemble des questions liées à la migration. Ce week-end, il s'agira donc de discuter avec les pays concernés de tous les problèmes liés aux flux migratoire, qu'il s'agisse de premières arrivées, ou de transit, ensuite, vers un autre pays".

Le premier ministre italien Giuseppe Conte se rendra finalement à cette réunion, après avoir menacé de la boycotter quelques jours plus tôt, sous la pression de son ministre de l'Intérieur d'extrême droite, Matteo Salvini.

"Giuseppe Conte veut montrer que l'Italie a consacré plus de moyens que les autres pays sur cette question : sur le plan politique, financier, et en matière de défense, avec le déploiement de gardes-côtes", indique Ryan Heath, rédacteur au sein de Politico à Bruxelles. "Et, de source diplomatique, les dossiers que nous pensions voir aboutir très vite à un accord - comme l'harmonisation des normes de protection des demandeurs d'asile, ou le lieu de résidence de ceux qui présentent une demande légitime - sont maintenant au point mort ; ce qui fait que ce sommet de dimanche ressemble, au mieux, à une mascarade, ou à un saut vers l'inconnu".

Les dirigeants tchèque, slovaque, polonais et hongrois, mais aussi autrichien, particulièrement hostiles à l'accueil de réfugiés, ont fait savoir qu'ils boycotteraient cette réunion prévue à Bruxelles.

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