Mondial-2018: un autre tournoi va commencer

Mondial-2018: un autre tournoi va commencer
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Mondial-2018 connaît ses tsars, les 16 équipes arrivées en 8e de finale au terme du premier tour. Place aux matches à élimination directe à partir de samedi: c'est un autre tournoi, où les favoris n'ont plus le droit à l'erreur alors que les autres peuvent rêver. Attention aux surprises dans une compétition russe qui en a réservé de belles. Personne ne s'attendait à ce que le champion du monde en titre, l'Allemagne, soit éliminé dès la première phase. Et rares sont ceux qui voyaient la Russie, pays hôte incapable de gagner avant la Coupe du monde, se faire une place en 8e. L'autre Mondial commence samedi avec deux chocs, France-Argentine et Uruguay-Portugal. Forcément il y aura de la star, la mine défaite, le lendemain à l'aéroport. Les Bleus comptent dans leurs rangs Antoine Griezmann, Kylian Mbappé, ou encore Paul Pogba, dont les noms animent tous les étés ou presque la rubrique transferts. Et en face, il y a Lionel Messi, le quintuple Ballon d'or. "Je ne pense pas que quelqu'un sur cette Terre puisse trouver le remède pour stopper (Lionel) Messi", analyse le défenseur français Presnel Kimpembe, qui avait pourtant bien muselé la "Pulga" lors de la victoire du PSG en 8e de finale aller de Ligue des champions en 2016-2017 (4-0). - Maradona pour le show - Messi dit se méfier des Français: "Ils ont des joueurs très rapides qui peuvent faire la différence, des coéquipiers devant (au Barça, Ousmane Dembélé) et derrière (Samuel Umtiti). Ce sera difficile". En tribune pour suivre ce match à Kazan, il y aura un drôle de VIP: Diego Maradona. L'ex-gloire de l'Albiceleste a fait le show mardi face au Nigeria, entre pas de danse, malaise puis doigts d'honneur pour célébrer la victoire (2-1) des siens... "Je vais parfaitement, je n'ai jamais été aussi bien", a rassuré "El Diez" dans l'émission qu'il anime à la télévision vénézuélienne Telesur. "Quand vous êtes un winner et que les jaloux ne peuvent pas l'être, il commence à y avoir de la +mala leche+, de la mauvaise foi", a-t-il lancé dans son style inimitable. Uruguay-Portugal, ce ne sera pas mal non plus, entre la paire de la Celeste Luis Suarez-Edinson Cavani et l'autre quintuple Ballon d'or, Cristiano Ronaldo, devancé au classement des buteurs de ce Mondial par Harry Kane (5 buts). Dimanche, ce sera plus déséquilibré, sur le papier en tout cas. L'Espagne, championne du monde 2010, croise la Russie dont personne ne connaît vraiment le niveau: succès contre les faibles Arabie saoudite (5-0) et Egypte (3-1) et retour à la réalité avec une gifle contre l'Uruguay (3-0). Les observateurs prédisent déjà bien des tourments au Danemark qui va se frotter à cette Croatie qui fait peur à tout le monde avec ses artistes Luka Modric et Ivan Rakitic. - Belgique: la Seleçao dans les radars - Lundi, alors que tout le monde rêvait d'une revanche du 7-1 du Mondial-2014 entre Brésil et Allemagne, la Seleçao de Neymar va se mesurer au Mexique de "Chicharito". Le Japon, lui, s'étalonnera face à la Belgique. Simple pour les Belges? Peut-être, sur le papier, mais ensuite la Seleçao pourrait bien se dresser en quart de finale. Enfin, mardi, il y aura un inattendu Suède-Suisse. L'histoire est déjà belle pour les Scandinaves. Sans Zlatan Ibrahimovic (en retraite internationale depuis l'été 2016), les Nordiques ont éliminé l'Italie de Gianluigi Buffon en barrages, avant de survivre à une poule qui comptait l'Allemagne. La "Nati", elle, n'a encore jamais gagné un match à élimination directe en Coupe du monde. Et la Colombie va défier une séduisante Angleterre. Problème pour les "Cafeteros", leur crack James Rodriguez, arrivé au Mondial touché au mollet gauche, a rechuté jeudi, tenant seulement une demi-heure sur le terrain. "Je suis très inquiet, cette situation est très difficile pour l'équipe", a déploré son sélectionneur José Pekerman. Qui verra la finale le 15 juillet à Moscou ? Le tableau des 8es de finale Samedi 30 juin (16h00) - France - Argentine à Kazan (20h00) - Uruguay - Portugal à Sotchi Dimanche 1er juillet (16h00): Espagne - Russie à Moscou (Loujniki) (20h00): Croatie - Danemark à Nijni Novgorod Lundi 2 juillet (16h00): Brésil - Mexique à Samara (20h00): Belgique - Japon à Rostov-sur-le-Don Mardi 3 juillet (16h00): Suède - Suisse à Saint-Pétersbourg (20h00): Colombie - Angleterre à Moscou (Spartak)

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium