France: être champions? "Rien n'est impossible"

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Les Bleus sont en demi-finales du Mondial-2018, alors forcément, la deuxième étoile sur le maillot, ils y pensent. "Rien n'est impossible", admet samedi le défenseur Lucas Hernandez. Mais d'abord, il y a le choc mardi contre la Belgique, pays voisin où Raphaël Varane, né à Lille et formé à Lens, a des connaissances. Mais "sur une opposition en Coupe du Monde, il n'y a pas d'amis". . Etre champions? "Rien n'est impossible" A un match de la finale le 15 juillet à Moscou, ont-ils le sacre dans un coin de la tête? "On ne se le dit pas mais chacun pense qu'on peut être champion du monde", répond franchement Hernandez. "Il nous reste deux matches pour l'être, d'abord ce premier contre la Belgique. Ca va être très compliqué, mais dans cette vie rien n'est impossible". "J'espère", rebondit Varane. "A nous de faire ce qu'il faut pour, mais on y croit. On va tout donner, faire le maximum et on verra si ça nous sourit". Interrogé enfin sur la présence du président français Emmanuel Macron pour la demi-finale à Saint-Pétersbourg, Varane a confié: "Ca nous fait plaisir que le président vienne nous voir, il représente l'engouement, le soutien qu'il y a de la part de toute la France". "Le fait qu'il se déplace montre l'importance qu'on a et c'est flatteur pour nous. On a cette chance de pouvoir donner de l'émotion à des millions de Français", a exposé celui qui a gagné sa quatrième Ligue des champions avec le Real juste avant le Mondial. . La Belgique, "très grande sélection" Futur adversaire de la France après sa victoire surprise contre le Brésil (2-1), la Belgique "est une très grande sélection, avec de très grandes individualités", a observé Hernandez. "Il va falloir être très attentif défensivement, mais on sait ce qu'on a à faire". "On connait nos points forts et on va essayer de les jouer en étant très concentrés pour les battre. Ca ne va pas être facile, mais pour eux non plus ça ne sera pas facile", a-t-il soupesé tandis que son partenaire de la défense, Varane, a souligné qu'il s'agissait d'une "équipe jeune mais qui arrive aussi à maturité". "Ils sont capables de jouer en petites passes combinées, en redoublements, avec beaucoup de mouvements, avec des attaques rapides... C'est une équipe assez complète, solide", a analysé le défenseur du Real Madrid et premier buteur des Bleus face à l'Uruguay en quarts (2-0). Formé à Lens, ce Nordiste de naissance a "des amis qui viennent de Belgique", mais "sur une opposition en Coupe du Monde, il n'y a pas d'amis". . Lukaku et Hazard, menaces N.1 Attention à Romelu Lukaku... "C'est un joueur qui pose problème à n'importe quelle défense, très puissant, qui pèse sur la défense, il faudra lui laisser le moins d'espace possible", dissèque encore Varane. Quant à la manière de maîtriser Eden Hazard, Hernandez a un peu crâné en rappelant qu'"on a éliminé le meilleur joueur du monde en huitièmes", Lionel Messi. "Il n'a pas touché le ballon", a-t-il plastronné, malgré les deux passes décisives de la "Pulga", éliminée 4-3 en 8e de finale. Avant d'insister, face aux rires de l'assistance: "c'est la vérité! On a les joueurs qu'il faut et on va essayer de faire en sorte qu'(Eden Hazard) touche le ballon le moins possible." "Il n'y a pas de solution miracle", abonde Varane, "il faut lui laisser le moins d'espace possible, essayer de couper la connexion" entre lui et ses partenaires, un "travail à faire tous ensemble". . Lloris, Kanté, les hommes forts Les deux hommes sont aussi revenus sur le match contre la Celeste, notamment la parade décisive d'Hugo Lloris pour préserver l'avantage des Bleus. "Un arrêt incroyable, du grand Hugo", salue Varane. "Quand je vois passer le ballon, je pense qu'il va au fond et lui a cette détente qui nous sauve avant de se jeter dans les pieds de Godin... C'est génial de pouvoir compter sur un gardien de ce niveau, un super gars et un super gardien". Et quand il a été demandé à Hernandez s'il avait déjà joué avec quelqu'un d'aussi fort que N'Golo Kanté, Hernandez a répondu: "Sincèrement, je ne pense pas. C'est un des meilleurs milieux du monde". "Le travail qu'il fait pour l'équipe est incroyable, tous les ballons qu'il récupère c'est incroyable et j'espère qu'il sera aussi incroyable qu'il l'a été jusqu'à présent" contre la Belgique. Interrogé sur Samuel Umtiti, qui se tenait le genou face à l'Uruguay, Varane a confirmé que le Barcelonais "avait un peu mal hier (vendredi) après le match mais c'est quelque chose qu'il sait gérer. Il sait les soins qu'il a à faire, je ne me fais pas trop de souci".

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