Tour de France: "Je n'ai rien à défendre" estime Bardet

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S'il est satisfait de ses sensations, Romain Bardet estime avoir "beaucoup de retard déjà", après neuf étapes du Tour de France, et n'avoir "rien à défendre". Une façon d'annoncer l'"opération remontée" pour le chef de file de l'équipe AG2R La Mondiale (17e au classement général), qui a passé la journée de repos, au calme, au bord du lac d'Annecy. QUESTION: L'abandon d'Alexis Vuillermoz modifie-t-il vos plans ? REPONSE: "On connait la valeur d'Alexis, son importance dans le collectif. L'an dernier, il m'épaulait très loin en montagne. C'est une mauvaise nouvelle, on se retrouve à six. Il ne faut pas qu'il nous arrive le moindre pépin. Il va falloir qu'on s'économise aussi. Il faut gérer notre énergie et être encore plus solidaire pour essayer de compenser." Q: Sa chute est provoquée par un spectateur qui voulait prendre une photo... R: "On sait qu'on est à chaque fois à deux doigts du drame sur le Tour. Les gens ne se rendent pas toujours compte. On sait que ça fait partie de la course malheureusement." Q: Etes-vous satisfait de votre première partie du Tour ? R: "J'ai eu de bonnes sensations dans cette première semaine, maintenant on n'a pas encore attaqué la première ascension. J'ai beaucoup de retard déjà, ce n'est pas idéal mais ça aurait pu être pire. Pour moi c'est une deuxième course qui attaque. Je n'ai rien à défendre, il va falloir reprendre du temps." Q: A quoi vous attendez-vous dans les Alpes ? R: "Le parcours est propice à des courses débridées mais on voit que les coureurs ont du mal à se livrer. Tous espèrent plus la défaillance de l'autre que faire basculer la course pour soi-même. Le niveau est très élevé, la densité est importante, je ne pense pas qu'il y ait des grandes manoeuvres avant les Pyrénées. J'espère me tromper mais c'est en troisième semaine que les écarts se font souvent, même si les Alpes sont plus dures que les Pyrénées cette année. Tout le monde appréhende un peu les premières montagnes et les écarts risquent d'être à coup de secondes sur les premières étapes." Q: Vous attendiez-vous à dépenser autant d'énergie mentale en première semaine ? R: "J'en ai dépensé beaucoup moins que les autres années ! J'ai l'impression que mon Tour a vraiment attaqué hier sur les pavés. Jusqu'ici j'ai eu la chance d'avoir une très grosse équipe autour de moi qui m'a enlevé pas mal de stress. Avec l'expérience, j'arrive à mieux appréhender ces premières étapes et je me sens plein d'énergie. Tout le monde sait que c'est un deuxième Tour qui attaque à partir de demain (mardi). Cela m'a paru très long pour arriver en montagne, j'ai hâte d'y être." Q: Quelle sera l'étape la plus importante dans les Alpes ? R: "L'étape du Grand-Bornand (mardi) va surprendre, ce n'est jamais évident après un repos et surtout après les pavés, on a tous encore un peu des courbatures. L'étape de La Rosière (mercredi) est très difficile mais l'agencement des difficultés est assez particulier. Dans la montée finale, un groupe est avantagé au pied ou sur le haut. L'étape de l'Alpe d'Huez est la plus dure et elle arrive le troisième jour. C'est propice à ce qu'il y ait du grabuge." Q: Pensez-vous qu'il y ait un match pour le leadership entre Geraint Thomas et Chris Froome ? R: "C'est leur affaire, je les mets sur le même plan en tant que possibles vainqueurs de cette édition du Tour. On a vu ce qu'a montré Geraint Thomas dans le Dauphiné, il a passé cette première semaine sans encombre, c'est le mieux placé des favoris, tous les voyants sont au vert pour lui. Froome est un grand compétiteur et s'il peut gagner le Tour il le fera. Ils ont une équipe capable de maîtriser la course."

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