Israël-Hongrie : les alliés objectifs

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Par Maxime Bayce avec afp
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Malgré les accusations récurrentes d'antisémitisme à l'encontre de Premier ministre hongrois, les deux hommes ont de nombreux points communs.

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Netanyahou-Orban, deux chefs d'état unis par une alliance stratégique. D'un côté, l'Israélien voit en la Hongrie un partenaire intéressant sur le dossier Palestinien, de l'autre le Hongrois cherche à faire oublier les accusations d'antisémitisme qui le visent.

Une rencontre cordiale, même chaleureuse, à peine imaginable il y a quelques années. Mais le contexte a changé, il y a désormais un ennemi commun : l'islam radical.

"Nous comprenons tous les deux que la menace de l'Islam radical est réelle, qu'elle pourrait mettre en danger l'Europe, qu'elle pourrait mettre le monde en danger, elle nous met en danger, ainsi que nos voisins arabes", a commenté Benyamin Netanyahou lors de la conférence de presse conjointe.

"L'Europe connait une crise migratoire et terroriste. Les terroristes exploitent les routes des migrants afin de venir en Europe et nous devons prendre des mesures contre ce phénomène", a renchéri le Hongrois.

Le message est clair : tous unis contre l'Islam radical. Alors même que le nouvel allié de Tel Aviv qualifiait il y a encore un an Miklos Horthy, le dictateur hongrois, allié d'Hitler, d' "homme d'état exceptionnel". Des remarques qui ne semblent plus beaucoup déranger même parmi les religieux israéliens. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre hongrois, David Lau, grand-rabbin ashkenaze d'Israël a dit "apprécier les mots qu'il a eus à l'égard de l'antisémitisme qui se développe en Europe". Allant même jusqu'à le qualifier de "rempart".

M. Orban a suscité des critiques en lançant une campagne très agressive visant George Soros, né à Budapest et chef de la fondation Open Society, qui finance de nombreuses ONG en Hongrie et dans le monde. Des membres de la communauté juive hongroise, une des plus importantes d'Europe avec 100.000 personnes, ont accusé M. Orban d'encourager ainsi l'antisémitisme.

Il s'était défendu en assurant que la campagne ne visait que les opinions de M. Soros.

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