Accords et évacuations en Syrie

Accords et évacuations en Syrie
Tous droits réservés REUTERS/Gil Eliyahu
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Par Euronews avec AFP
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Les évacuations de rebelles et civils de la province syrienne de Qouneitra, bordant la partie du Golan annexée par Israël, ont débuté vendredi au lendemain d'un accord conclu avec Russie, alliée du régime de Damas, a indiqué la télévision d'Etat.

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Le drapeau du régime syrien flotte à nouveau sur la colline de Tallet al-Hara dans la province de Qouneitra.

Depuis 2012, cette localité, comme la majorité de la province de Qouneitra était contrôlée par les rebelles. De même que la zone tampon qui sépare ce territoire de la partie du Golan occupée par Israël.

Si les combattants fidèles à Bachar al-Assad ont pu célébrer cette victoire, c'est grâce à un accord conclu avec Moscou. L'accord prévoit un arrêt des combats, l'abandon par les rebelles de leurs armes et un retour des institutions gouvernementales dans cette province du sud-ouest du pays. Les insurgés refusant l'accord -dont les membres du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda- pourront se rendre en territoire rebelle dans le nord de la Syrie.

Les évacuations de rebelles et civils ont débuté ce vendredi. Au cours de l'évacuation, l'un des chauffeurs des bus a perdu le contrôle de son véhicule, écrasant quatre personnes, dont deux femmes, qui attendaient leur évacuation. Des rebelles ont alors tiré sur le conducteur, qui a été blessé, a rapporté l'Observatoire syrien des droits humains.

Un autre accord a été conclu cette semaine dans le nord du pays

Dans le nord syrien, un autre accord a été conclu cette semaine entre la Turquie, soutien des rebelles, et la Russie, alliée du régime. Il a permis cette fois l'évacuation de milliers d'habitants : des civils et des combattants pro-régime. Ils étaient assiégés depuis trois ans à Foua et Kafraya (province d'Idleb) par des rebelles et le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham.

Le texte conclu mardi entre Moscou et Ankara prévoyait en échange la libération de 1500 prisonniers détenus par le régime. A leur libération, l'un d'entre eux a tenu à montrer les cicatrices des sévices qu'il aurait subi pendant sa détention.

Le conflit en Syrie déclenché il y a sept ans, a déjà fait plus de 350 000 morts et des millions de déplacés.

Avec agence

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