Pédophilie au Chili : les évêques réfléchissent aux racines du scandale

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Les évêques chiliens se sont réunis lundi en assemblée extraordinaire pour "réfléchir en profondeur" aux raisons du scandale d'abus sexuels qui éclabousse l'Eglise catholique du pays, et tenter de "surmonter" la crise.

Cette église est en pleine tourmente après que 158 personnes - évêques, prêtres ou laïcs liés à celle-ci - sont ou ont été visées par une enquête pour abus sexuels sur des mineurs et des adultes depuis les années 1960.

Au total, le parquet général a recensé 266 victimes, dont 178 étaient mineures.

"Nous voulons réfléchir en profondeur aux problèmes qui affectent l'Eglise, en particulier la crise récente, les causes, les racines (...) et examiner comment la surmonter", a déclaré à la presse le porte-parole de la Conférence épiscopale, Monseigneur Fernando Ramos, à Punta Tralca (centre), où se tient jusqu'à vendredi l'assemblée des évêques.

Ces derniers veulent également "une meilleure collaboration avec les procureurs" qui enquêtent sur les abus sexuels et les dissimulations de la hiérarchie de l'Eglise, selon Fernando Ramos.

"Nous voulons parvenir à un accord avec le parquet pour pouvoir transmettre les informations pertinentes", a souligné Fernando Ramos, qui s'est dit soucieux de "protéger les mineurs et de poursuivre ceux qui commettent des délits contre eux".

L'archevêque de Santiago, le cardinal Ricardo Ezzati, a été convoqué mardi par le procureur régional de Rancagua (centre) afin de répondre, le 21 août, aux accusations de dissimulation des abus sexuels perpétrés par le clergé chilien.

Le 18 mai, l'ensemble de la hiérarchie de l'Eglise chilienne avait présenté sa démission au pape François dans le cadre de ce scandale de pédophilie et d'omerta.

François - qui avait défendu l'évêque chilien Juan Barros, soupçonné d'avoir tu les crimes d'un vieux prêtre pédophile, avant de présenter des excuses, a jusqu'ici accepté la démission de cinq évêques chiliens.

Les autorités de l'Eglise catholique chilienne "auraient pu et auraient dû" éviter de nombreux abus contre des enfants, avait déploré pour sa part samedi le président chilien Sebastián Piñera.

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