2,3 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays

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Par Euronews
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La crise économique et la répression politique qui sévit à Caracas pousse toujours plus de Vénézuéliens à fuir.

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Des Vénézuéliens qui affluent toujours plus nombreux vers la Colombie, le Brésil, le Pérou ou l’Equateur. Depuis le début de la semaine, ils seraient ainsi 4 200 a arriver chaque jour dans ce pays.

Au total, selon l’ONU, 2,3 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays à cause de la crise économique et la répression politique qui sévit à Caracas.

Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétariat général de l’ONU : "Il y a également une sévère pénurie de médicaments de bases et de fournitures médicales qui ont conduit à une dégradation sensible de la qualité des hôpitaux. Selon nos collègues, il y a plus de 100 000 patients séropositifs en danger en raison de l’impossibilité d’accéder à leur traitement. Les maladies anciennement éradiquées comme la rougeole, la malaria, la tuberculose et la dyphtérie sont présentes et en augmentation".

Des conditions d'accueil difficiles

La plupart de ces réfugiés ont fui à pied. Partout dans les pays d’accueil, contraint ou forcés, des camps de fortune s’improvisent, dans la rue ou sous des bâches.

Dans le camp d'Ipiales en Colombie, Ricardo Subero, un migrant vénézuélien, témoigne des difficiles conditions d'accueil : "Beaucoup de gens ont faim, beaucoup d'enfants tombent malades, les gens s'évanouissent. Je ne m'attendais pas à ce qu'autant de gens de mon pays émigrent. Je devais même parfois les aider."

Ramon Medina, un autre migrant vénézuélien, explique les raisons qui l'ont poussé à fuit Caracas :"Nous sommes venus désespérés parce que, aucun père de famille ne peut s'imaginer perdre le confort de sa maison, de son pays, de se réfugier à l'étranger avec deux enfants mineurs comme ça (...) Là-bas, au Venezuela, j'étais dans la comptabilité. Je gérais 35 entreprises et je n'avais pas assez pour acheter deux packs de lait pour le bébé."

L’exode des Vénézuéliens va continuer : le FMI prédit au pays une inflation à 7 chiffres et une chute du PIB de 18% d’ici à la fin de l’année

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