Heurts à Barcelone : des indépendantistes catalans divisés

Heurts à Barcelone : des indépendantistes catalans divisés
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Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters, APTN
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Indépendantistes radicaux et forces de l'ordre catalanes se sont affrontés hier soir dans les rues de Barcelone après une journée de commémoration émaillée d'actions coup de poing.

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Illustration des tensions et des divisions du camp indépendantiste catalan, ce lundi soir, à Barcelone, les forces de police régionales ont été obligées de charger les manifestants face à la violence des plus radicaux...

C'est à la fin de la principale manifestation des commémorations du premier anniversaire du référendum d'autodétermination, que des centaines de militants indépendantistes radicaux s'en sont pris au parlement régional et aux forces de l'ordre, visages masqués, renversant les barrières et lançant des pierres sur les Mossos D'esquadra que contrôle l'exécutif séparatiste de Quim Torra.

Dans la journée, les comités de défense de la République, meneurs des radicaux, avaient coupé certains axes de la ville, des voies ferrées, deux autoroutes, alors que d'autres manifestations se déroulaient dans le calme :

"Le but était l'indépendance, mais ce n'est pas pour toute suite, nous devons continuer de nous battre pour y parvenir ou au moins arriver à mettre sur pied un référendum contraignant et légal dont les résultats seront respectés", explique Jaume Murciano, militant indépendantiste.

Fin octobre 2017, après le référendum déclaré illégal par le gouvernement central espagnol, Madrid avait immédiatement mis la Catalogne sous tutelle, dissous le parlement, destitué le gouvernement régional et convoqué de nouvelles élections à l'issue desquelles les indépendantistes ont conservé leur majorité.

Mais l'arrestation des dirigeants séparatistes qui avaient organisé le référendum et les procès à venir ont refroidi les ardeurs des dirigeants actuels, d'autant plus qu'ils doivent composer avec une société catalane divisée.

REUTERS/Jon Nazca
Roger Torrent, président du parlement catalan et Quim Torra, président de la généralité de Catalogne à la manifestationREUTERS/Jon Nazca
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