Semaine décisive pour Theresa May

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Par Anne-Lise Fantino
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La première ministre britannique doit faire face à la fronde de son propre camp, après une semaine marquée par les démissions en série au sein de son gouvernement.

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Theresa May promet le désordre, si elle devait quitter ses fonctions. La première ministre britannique a dû faire face à une série de démissions de son gouvernement cette semaine, à la suite du projet d'accord sur le Brexit conclu avec Bruxelles. Mais un changement à la tête de l'exécutif ne résoudrait pas le problème, prévient-elle.

"Vous savez qu'un changement de dirigeant à ce moment-là ne facilitera pas les négociations et ne changera pas l'arithmétique parlementaire" soutient Theresa May_. Cela va seulement créer un certain degré d'incertitude, pour les gens et pour leurs emplois. Cela risque de retarder les négociations et que Brexit soit reporté ou entravé"_.

Theresa May a été fragilisée par cette séquence, et par la fronde qui mine les conservateurs.

La motion de défiance qu'entend déposer le député Jacob Rees-Mogg, à l'encontre de la cheffe du gouvernement, a pour l'instant reçu le soutien d'une vingtaine d'élus, mais il faudrait en compter au moins 48 pour que le vote ait lieu.

"Nous avons été mis sous pression", assure l'ancien ministre britannique du Brexit, "et soumis à une sorte de chantage, pour dire les choses à vos téléspectateurs. Nous aurions probablement dû dire : "Désolé, mais ceci est le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Nous ne pouvons pas accepter les conditions qui ont été dictées".

Theresa May doit se rendre à Bruxelles cette semaine, pour rencontrer le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, avant le sommet de dimanche prochain, et évoquer la "relation future" entre Londres et l'Union après le Brexit.

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