Interpol : un candidat russe qui dérange

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Par Euronews
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Les États-Unis et le Royaume-Uni tentent de faire barrage à la candidature d'un Russe à la tête d'Interpol. Ils craignent que l'organisation internationale ne devienne un outil de répression politique au service du Kremlin.

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Qui sera le prochain président d'Interpol ? L'organisation mondiale de coopération policière n'a plus de chef depuis la mystérieuse disparition de son ancien patron, le Chinois Hongwei Men.

Quatre sénateurs américains appellent les délégués des 192 pays membres d'Interpol à rejeter la candidature d'Alexandre Prokoptchouk. Vice-président de organisation, Alexandre Prokoptchouk est donné favori du scrutin, prévu ce mercredi à Dubaï. Seulement voilà, il est Russe.

Levée de boucliers à Washington et Londres, où l'on craint qu'Interpol ne devienne un outil au service du Kremlin.

Parmi les opposants les plus résolus à cette candidature figure le financier britannique William Browder, dont la Russie tente d'obtenir l'extradition depuis des années :

« Vladimir Poutine a tenté d'utiliser des mandats d'arrêts d'Interpol à sept reprises pour me faire arrêter. À chaque fois, Interpol a rejeté ses demandes car elles avaient des motivations politiques. Or il se trouve que l'homme qui a saisi Interpol au nom de Vladimir Poutine pour tenter de me faire arrêter, c'est l'homme qui est aujourd'hui proposé pour devenir le chef d'Interpol ! »

La Russie se défend de vouloir instrumentaliser l'organisation. Elle rappelle que le chef d'Interpol n'a qu'un rôle honorifique.

Mais le Kremlin risque d'avoir du mal à d'imposer son candidat face à son opposant, le consensuel Sud-Coréen Kim Jong-yang.

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