Nouvelle semaine délicate pour la Première ministre britannique Theresa May

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Par Olivier Schneid avec AFP
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La Première ministre britannique Theresa May entame, lundi 17 décembre 2018, une nouvelle semaine délicate. Elle doit convaincre son camp d'avaliser l'accord avec l'Union européenne (UE), mais doit pour cela espérer une renégociation de certains points... ce que l'UE a jusqu'ici exclu.

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Une nouvelle semaine délicate s'ouvre, lundi 17 décembre 2018, pour la cheffe du gouvernement britannique, Theresa May, alors qu'un nouveau front s'est ouvert vendredi contre elle, par la voix de l'ancien Premier ministre Tony Blair. Cet opposant politique a préconisé la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, si la majorité actuelle ne parvient pas à se mettre d'accord.

Or, Theresa May n'arrive pas à faire accepter par son camp le texte conclu avec l'Union européenne (UE). Et les 27 autres Etats membres ne veulent pas le renégocier.

"Il est très clair que l'UE comprend où se situe le problème, a commenté, sur la BBC, le ministre britannique du Commerce, Liam Fox. La question est de trouver comment il est possible, sans défaire l'intégralité de l'accord de sortie, de trouver un mécanisme de mise en oeuvre du filet de sécurité de manière à dissiper les craintes. Et c'est quelque chose qui aura lieu après Noël, pas cette semaine, ce ne sera pas rapide. Ça arrivera autour du Nouvel An."

Ce "filet de sécurité" (backstop en anglais) est un dispositif imaginé par le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, permettant d'éviter l'établissement d'une frontière physique entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande. C'est l'un, voire le point le plus sensible des tractations entre le Royaume-Uni et le reste de l'UE.

Sources additionnelles • Reuters, BBC

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